Comme à l’accoutumée, les vendeurs d’Affaire conclue accèdent immédiatement via un pass, après expertise d’un commissaire-priseur, à la salle de vente pour retrouver les acheteurs de l’émission sauf que ce vendredi 24 juillet, Dominique a fait exception.

Dominique était super excitée de finalement pouvoir rencontrer pour de vrai la bande d’Affaire conclue.

Ce vendredi 24 juillet, l’aide-soignante de 57 ans est venu faire expertiser sa chinerie à Sophie Davant et Diem Crenais, la commissaire-priseur, un objet auquel elle est beaucoup attachée et lui ayant été léguée par sa grand-mère : un hanap conçu à Longwy, faïencerie de renom établie en Lorraine et enregistrée au patrimoine culturel immatériel de France.

L’objet en question servait au temps du Moyen-Âge de « coupe à boire ». La vendeuse espérait donc en tirer un bon profit. Mais hélas ! L’expertise qui a si bien commencé s’est vue mal finir au plus grand regret de Dominique.

Une contrefaçon !


En scrutant le hanap de plus près, la commissaire-priseur avance avoir quelques doutes sur l’originalité de l’objet : « Quand je regarde en dessous, la marque n’est pas très bien mise, elle est un peu floue. Ce n’est pas très clair ».

Diem Crenais lui a donc expliqué de bout en bout les raisons lui amenant à conclure qu’il s’agit en effet d’une contrefaçon : « Etant donné la marque qui n’est pas claire, je ne peux pas avec ceci vous déterminer qu’il s’agit forcément d’un bon. De même en terme de finition, c’est quand même un petit peu flou. La ligne n’est pas nette donc on est sur un produit qui n’a pas la qualité optimale. Si on prend tous ces facteurs là, je ne peux pas affirmer qu’il s’agisse d’un Longwy véritable ».

Au terme de cet expertise, Sophie Davant s’est vue contrainte d’interdire l’accès de la salle des ventes à Dominique : « Dans ces cas-là, je ne peux pas donner le pass. Je vais vous interdire de salle des ventes même si c’est triste », lui dit-elle.