Nathalie Pilarski, la maman de la jeune femme de 29 ans retrouvée morte en forêt de Retz dans l’Aisne en novembre dernier suite à des morsures de chiens, partage les derniers mots qu’elle a échangés avec sa fille et protège plutôt son chien Curtis.

« C’est long, très long. Je suis dans un état d’esprit où maintenant, j’ai besoin de réponses, besoin de savoir ce qu’il s’est passé ». Sept mois après cette terrible épreuve, elle confie à la rédaction d’Oise Hebdo son désarroi par rapport aux résultats de l’enquête.

Pour rappel, le corps d’Elisa Pilarski a été retrouvé dans la forêt de Retz le 16 novembre 2019 lorsqu’elle était partie de chez elle pour promener ses chiens. Au vu des résultats de l’autopsie, sa mort a été provoquée par des « morsures d’un ou plusieurs chiens ». Depuis cet instant, une vénerie a été organisée dans les parages ; Curtis, le chien de la défunte, était même dans le viseur.

Par ailleurs, des prélèvements ADN aussi ont été réalisés sur plusieurs chiens suspectés mais les résultats ne sont pas encore communiqués jusqu’à présent. Pourtant, une source révèle qu’ils « devaient être connus fin juin ». Officiellement, le retard est tributaire à la crise du Covid-19. Et selon le journal « Union », ils ne seront pas publiés avant le mois d’août prochain.

Le denier coup de fil


Vers la fin de l’entrevue, Nathalie Pilarski revient sur son dernier coup de fil avec sa fille. Quelques heures plutôt, Elisa lui avait parlé d’une altercation avec un troupeau de chien mais « Je lui avais dit qu’elle m’embêtait encore avec ses histoires de chiens », confie la dame, toute émue.

Pourtant, poursuit-elle, « Elisa connaissait parfaitement les animaux. Elle avait été monitrice d’équitation …Et jamais elle ne serait sortie promener seule un chien en qui elle n’avait pas pleinement confiance ».
« Elisa m’a bien dit qu’elle avait tentée de séparer les chiens pour qu’ils n’attaquent pas le chat. Et selon elle c’est bien le chat qui l’avait attaquée ».
Bref, Nathalie Pilarski, partie civile de l’affaire, rencontrera le juge le mois prochain.