Jean Castex est le nouveau locataire de Matignon ; sa nomination en tant que nouveau Premier ministre prend effet à compter de ce 03 juillet 2020.

Une nomination annoncée par le président en personne. Hier, dans la soirée, soit quelques heures suivant cette grande annonce, le successeur d’Edouard Philippe était l’invité du 20h de TF1 pour répondre à la série de questions d’Anne-Claire Coudray.

L’insistance maladive d’Anne-Claire Coudray.


La journaliste a, à plusieurs reprises, tenté de savoir qui il comptait prochainement nommer aux ministères. « Est-ce que vous avez des noms en tête ? », interrogea la présentatrice télé. Sur ce, le maire de Prades, dans les Pyrénées-Orientales, promu Premier ministre lui répondit : « La philosophie de ce gouvernement, c’est l’opérationnalité. C’est-à-dire qu’il faut agir, travailler vite, dans un contexte de crise. […] C’est vrai que le président de la République, comme moi-même, dans ce contexte, souhaitons aller vite pour désigner les ministres (…) ».

Devant Anne-Claire Coudray qui ne cessait de lui tirer les vers du nez, il poursuit : « Il y a des vérifications qui doivent être faites avant d’officialiser les nominations ». « Je souhaite prononcer mon discours de politique générale au milieu de la semaine prochaine. L’objectif, c’est d’être à pied d’œuvre le plus vite possible », rajoute-t-il.

Moments de tension en plein JT.


Sans plus s’attarder aux noms, Anne-Claire Coudray insistait cette fois sur les critères que devraient avoir ces éventuels membre du gouvernement : « Est-ce que vous allez faire appel à des gens de la société civile, est-ce que vous allez tenir le principe de la parité ? »

« La parité absolument » introduit-il avant que celle-ci ne vienne encore l’interrompre : « Y compris sur des ministères régaliens ? ». Une question revenue à deux reprises déjà. De quoi provoquer de l’agacement chez son hôte. « Nous verrons. Attendez, je ne peux pas vous répondre, parce que ce n’est pas fini, Madame, je comprends votre insistance, un peu de