Après la retransmission en direct de la grande cérémonie consacrée à la mémoire d’Annie Cordy le samedi 12 septembre dernier, France 3 PACA a procédé à la diffusion d’un documentaire inédit sur la vie de la chanteuse, réalisé par Cyrille Gallais.
Les funérailles d’Annie Cordy se sont déroulées à Cannes le samedi 12 septembre 2020. L’événement a été, en outre, diffusé en live sur l’antenne de France 3 Provence Alpes Côte d’Azur.
« Qui je suis ? Dans mon esprit, je suis une femme bien ».
Vers 17 heures, la même chaîne a retransmis le documentaire intitulé, Annie qui montre les dernières images de son vivant. Un film tourné également sur les hauteurs de Cannes et plus précisément, depuis la villa Dolly.
« Je pense que nous avons bien fait parce que nous conservons ainsi de beaux et joyeux moments d’Annie, dans cette maison qu’elle adorait », déclarait Cyrille Gallais lorsqu’il a été interrogé par France 3 PACA.
Si le documentaire en question a été prévu de sortir au mois de novembre prochain, avec l’annonce du décès de l’artiste, Cyrille Gallais, se retrouvait dans l’obligation de finaliser à la hâte tous les travaux liés au montage pour ne pas manquer ses obsèques.
Annie Cordy et Cyrille Gallais se sont connus depuis plus de 20 ans. Lui, 36 ans, elle 92. Pourtant, ils étaient si proches. Etre eux, disons que c’est l’histoire d’une fan qui rencontre son idole.
Depuis ses 15 ans, l’actuel réalisateur rêvait de faire carrière dans la chanson. Très intéressée par l’ambition de l’adolescent, Annie Cordy a essayé de rester sincère jusqu’au bout.
« Parfois, elle me faisait des commentaires ‘très cash », poursuivait Cyrille Gallais dans ses longues confidences.
« Mais ce n’est pas possible, comment tu tiens ton micro ! Tu te tiens mal, on dirait que tu es malade « , lui déclarait souvent Annie Cordy. Dans ce documentaire, enchaînait-il, « J’ai glissé quelques-uns de ses fameux messages dans le film ».
A l’extrême, selon quelques extraits du film-documentaire, tout le monde a été témoin d’une sortie un peu osée de la défunte artiste à l’endroit de son protégé. Quand le jeune homme lui posait une question, elle lui qualifiait, sans autre forme de procès d’un « connard qui me pose des questions à la con ».
Par la suite, d’après toujours ses confessions dont en témoigne le documentaire, Cyrille Gallais, racontait, sans gêne :
« Elle savait tout de moi et de mon côté presque rien, voire rien du tout. C’est pourquoi j’ai décidé de faire ce film. C’était avant tout pour moi un prétexte pour partager le plus de moments possibles avec elle et tenter d’arrêter le temps qui passe… »
Et devant ses propos, Annie Cordy, sans donner une réponse directe ironisait : « Qui je suis ? Dans mon esprit, je suis une femme bien. Tout simplement, je n’ai fait de mal à personne ».