Ce 05 juillet, Audrey Pulvar ne se fait pas attendre pour exprimer le fond de sa pensée ; pour ce fait, elle s’est saisie de son compte Twitter pour riposter aux vives critiques dont elle en fait les frais à la suite de sa nomination par la maire reconduite Anne Hidalgo en tant qu’adjointe en charge de l’agriculture, de l’alimentation durable et des circuits courts.
Peu de temps seulement a suffi après l’annonce de sa prise de fonction pour qu’elle se retrouve au centre de vives attaques, certaines à la phallocratie et au racisme, et d’autres qui parlent même « d’emplois fictifs ».
Audrey Pulvar défend sa cause bec et ongles.
Elle a donc répliqué : « Bon, on est dimanche soir, ça va, vous avez bien dégoisé ici, toute la journée à propos d’agriculture bobo, d’emploi fictif, de petit short que sais-je encore ? » rédige-t-elle, avant de revenir sur sa carrière en post- journalisme, et prendre la défense de sa légitimité à son nouveau porte-feuille .
Elle précise donc qu’en tant qu’ex- présidente de la fondation Nicolas Hulot, elle a « passé beaucoup de temps sur des exploitations agricoles de toutes tailles, des sites horticoles, dans des cantines et restaurants collectifs, sur des sites de recyclage, avec tous types de professionnels ».
Au passage, elle insiste mêmement au grand intérêt de sa nouvelle fonction, soulignant son objectif de faire de Paris « une alimentation saine et de saison pour tous, à prix abordables, mais qui assure une juste rémunération des agriculteurs et réduise notre empreinte environnementale ».
« Nous, on y va ! Et vous ? » Écrit-elle finalement, en mode très déterminée.
Elle rend coup pour coup.
Au cours de la même journée, non bien loin, elle envoyait une petite pique en la personne de l’ex-ministre Dominique Bussereau, qui avait mis un j’aime sur un tweet de mauvais goût.
« Vous mettez un cœur à ce genre de tweet. Bien reçu. Aurez-vous le même niveau d’esprit républicain quand je solliciterai, au regard de vos responsabilités, une rencontre pour construire ensemble de nouveaux projets entre agriculteurs et ville de Paris ? » Lui interroge-t-elle.
Rien ne semble retenir la nouvelle adjointe à défendre la cause qui lui a été confiée.