Marc Fratani, ancien attaché parlementaire de Bernard Tapie, a choisi de rendre la monnaie de sa pièce à l’ex-businessman ; dans son livre « Le mystificateur », Marc Fratani pointe du doigt Bernard Tapie d’avoir mis en scène son cancer pour susciter la sympathie du public.

Cela fait déjà près de deux ans et plus que Bernard Tapie lutte contre son cancer. L’ancien président de l’Olympique de Marseille a été diagnostiqué d’un double cancer dont un cancer gastrique (estomac, ndlr) couplé à un cancer de l’œsophage.

Bernard Tapie se confie sur son traitement en Belgique.


En janvier dernier, lors d’un entretien accordé à BFMTV, Bernard Tapie s’est en effet livré à quelques confidences au sujet de son traitement expérimental en Belgique :

« Les laboratoires cherchaient un produit, une méthode…Ils ont fini par trouver, il y a à peu près un mois et donc je suis en cours d’expérimentation. C’est-à-dire que je suis un cobaye. Il y a trois stades, là j’en suis au deuxième. Si le troisième réunit des résultats suffisants, le produit est alors mis sur le marché. Ce qui n’est pas le cas actuellement. C’est un état et c’est aussi une raison, une raison d’avoir envie. Si vous voulez l’affronter avec des chances de succès, il faut vraiment aller chercher très profond les motivations ».

Marc Fratani dresse un portrait pamphlétaire de son ex-ami.


Alors qu’il est aux prises avec ce double cancer qui le ronge de l’intérieur, fallait-il que Marc Fratani lui met encore ces allégations dans le dos.
Dans le « Mystificateur », son livre sorti en printemps dernier, Marc Fratani y dresse un portrait pamphlétaire de son ex-ami et affirme que Bernard Tapie aurait utilisé sa maladie afin de contourner ses déboires avec la justice.

Selon ses dires, ce dernier aurait feignait d’être très abattu par son cancer à chaque fois qu’il a été convoqué par le tribunal. Il appuie mêmement que le CDR, structure en charge de la gérance du passif du Crédit Lyonnais, après sa faillite suite à l’affaire de la vente d’Adidas soutient aussi la même hypothèse. Pour le moment, l’homme d’affaires ne s’est pas encore prononcé là-dessus.