Malgré l’effort louable d’Emmanuel Macron dans la gestion des dépenses généraux de la présidence de la République, la Cour des comptes le critique encore pour ne pas avoir suffisamment investi dans l’entretien de l’Elysée.

L’heure est au rapport annuel de la Cour des Comptes. Ce mercredi 29 juillet, cette dernière a révélé son nouveau rapport quant aux dépenses de la présidence de la République. Et pour cette fois, par comparaison aux exercices précédents, l’Elysée s’est démarquée par sa bonne gestion du budget.

Une gestion fort louable !


Si du côté de Brigitte Macron, les dépenses sont restées stables par rapport à la précédente année, Emmanuel Macron, quant à lui, est à la limite de l’austérité. Les charges de la présidence ont connu une nette diminution de 3,26% par rapport à 2018, alors que les ressources ont été à la hausse, de 1,2%. Ce qui est bien loin de l’année 2018 où l’on avait noté une hausse importante par rapport au budget alloué en raison d’une élévation d’activité au sein de la présidence de la République.

Pas très dépensiers !


Et pourtant, il est encore reproché au chef de l’Etat de ne pas avoir suffisamment dépensé dans l’entretien du palais de l’Elysée. Alors qu’initialement 1,6 million d’euros était assigné à ce dernier, il semblerait que la présidence n’en a pas fait tout usage.

Ce qui contraint la Cour des comptes à « attirer l’attention de la présidence sur la nécessité de mener à bien les travaux liés à la conservation du patrimoine immobilier, au risque que celui-ci continue de se dégrader et que les coûts de sa restauration soient plus importants que ceux d’une action préventive et curative programmée. »

Cet avertissement des Sages de la rue Cambon est surprenant si l’on revient à la grande polémique que la rénovation de la Salle des fêtes de l’Elysée faisait objet le mois de janvier 2019. En pleine crise des Gilets jaunes, Emmanuel Macron avait ordonné le début des travaux de réhabilitation dans cette légendaire pièce du palais présidentiel.

Des aménagements qui auraient valu en tout la coquette somme de 500 000 euros, dont 350 000 euros remboursés par le budget du service d’aménagement et de conservation des résidences présidentielles.