Brigitte Macron est connue depuis fort longtemps pour sa discrétion.
Et pourtant, ce vendredi 10 juillet, elle semble sortir de sa coquille et en dit un peu plus sur le fond de sa pensée au cours de l’entrevue accordée à Franceinfo.
Elle serait revenue sur son rôle en tant que Première dame et aurait fait savoir ne pas « se sentir » en être une. Une révélation mal perçue et dont beaucoup déplorent. Comme le souligne l’un des proches du couple présidentiel au Parisien : « C’est dommage que Brigitte ne veuille pas se mettre davantage en avant. Elle humanise l’image de son mari, elle le fait apparaître moins techno » déclare la source en question. Alors que, pour rappel, Emmanuel Macron a cherché, depuis le début de son quinquennat, à créer un statut particulier pour son épouse.
Brigitte remporte la guerre haut la main !
L’emprise que possède Brigitte Macron sur son mari a toujours terriblement inquiété « les Mormons » (pseudonyme donné aux proches de la première heure d’Emmanuel Macron présents à l’appel depuis la campagne de 2017). La Première dame ne les portait pas, elle aussi, dans son cœur.
Ce sont ceux là qui l’étiquetait même de « la vieille » entre autres Benjamin Griveaux, Sibeth Ndiaye, Christophe Castaner et etc. La liste est longue !
Malheureusement pour ces derniers, Brigitte Macron a pris le dessus et les a battus à plate couture au remaniement de ce lundi 06 juillet. La majorité même des conseillers du président depuis ces trois dernières années à l’aube du mouvement en Marche se sont envolées d’un coup de baguette de l’alentour du chef de l’Etat.
« les gens ne vous ont pas voulu ».
A l’opposé de Brigitte Macron qui gagnait en notoriété vis-à-vis des Français. A cet effet, elle a fait part de son point de vue : « J’essaie au mieux d’honorer cette fonction qui m’est tombée dessus » avance-t-elle avec beaucoup d’humilité.
« Quand vous êtes le conjoint du chef de l’Etat, les gens ne vous ont pas voulu. Donc il ne faut pas vous imposer à eux. Et la seule manière pour moi de ne pas être importune, c’est d’aider » termine l’ancienne professeure de français, récemment opérée des yeux, toujours à Franceinfo. Notamment en faisant référence à son statut de présidente de la fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France, où elle a succédé à Bernadette Chirac.