Un promoteur immobilier envisage un gigantesque projet sur l’ancien manoir de Céline Dion, il souhaite y construire un complexe touristique sauf que les résidents, choqués, boycottent le projet en question.

François Duplantie, le promoteur immobilier québecois en question, comptait effectivement faire de l’ex-propriété de Céline Dion, situé sur l’île de Gagnon, à proximité de Laval au Québec, un gigantesque complexe touristique.

Le gigantesque projet immobilier !


Ce projet en question conçoit, pour un budget de 800 millions de dollars, 660 condominiums dans des bâtiments de deux à six étages, mais également un hôtel cinq étoiles de 35 chambres, un spa et deux restaurants en plein refuge faunique.

Nombreuses maisons se verront démolir pour laisser place au complexe dont la prestigieuse résidence de la mère de la diva, où elle a passé ses derniers jours, s’il advienne que ce projet voit le jour.

Lors d’une entrevue accordée au Journal de Montréal, François Duplantie essayait de convaincre les Lavallois du voisinage en expliquant qu’une population d’arbres atteignant une profondeur de 15 mètres sera conservée sur les alentours de l’île et que pour cette raison, uniquement trois quais y seront installés.

« Personne ne va voir le projet », assurait-il. Et de poursuivre : Ces « condos » recouvriront uniquement 30% de l’île, comme le rapporte Gala, il confirme que cela « serait moins dommageable pour les habitants que d’ériger une vingtaine de maisons ».

Le projet est boycotté par les Lavallois.


Et pourtant, la présidente de l’association Nature Québec ne capitule pas : « Chaque fois qu’on perd un milieu riverain ou une île dans un habitat comme celui-là, on s’occasionne des problèmes à l’avenir. Alors sur le plan de la biodiversité et de l’écologie, je trouve que ce projet-là est inadmissible », déclare Louise Gratton.

Selon toujours Le Journal de Montréal, le promoteur n’a encore pas reçu l’aval de la communauté concerné. « Il ne semble pas obtenir l’acceptabilité sociale requise pour son projet ».
Le maire, Marc Demers « réserve son jugement après avoir terminé tout le processus d’évaluation, dont la notion d’acceptation sociale ». Un sondage sera, par conséquent, réalisé sur une portée de 5000 citoyens au sein du district de Sainte-Rose. Le verdict final se saura donc d’ici « la fin de l’été ».