De passage, ce mercredi 04 novembre sur le plateau de TPMP, Yann Moix n’a pas manqué d’évoquer ses propos tenus sur CNews. De quoi engendrer un énorme désaccord avec Philippe Lellouche, également invité du talk-show…

Yann Moix a pendant qu’il était convié sur CNews appeler à la désobéissance civile après la décision du gouvernement qui veut que les librairies soient fermées puisqu’elles sont considérées comme étant « non essentiels » !

 » Je trouve que ce n’est pas essentiel un livre, c’est vital“.


La désobéissance civique est un devoir et je crois qu’en ce moment, moi, je m’apprête à désobéir civiquement au confinement, je vais arrêter de me confiner, je vais arrêter de remplir les fiches pour sortir, je payerai toutes les amendes. Je suis même d’accord pour payer toutes les amendes des libraires qui voudraient ouvrir leur librairie“, affirmait l’écrivain.

Convié ce 4 novembre dans le célèbre talk-show de Cyril Hanouna, Yann Moix continue de dégainer les mêmes propos. Il pousse même le bouchon un peu plus loin : “Les libraires sont des gens extrêmement courageux et que symboliquement, savoir que les libraires assurent une sorte de permanence contre le virus, ça voulait dire que le pays tenait quand même debout. J’appelais les libraires à désobéir. Je trouve que ce n’est pas essentiel un livre, c’est vital“.

Une manière d’analyser la situation qui n’est pas bien vue de la part d’un autre intervenant sur le plateau, Philippe Lellouche. Ce dernier qui ne se faisait pas prier pour recadrer franchement Yann Moix.

À ma connaissance, Yann n’est pas épidémiologiste, ni médecin, il n’est pas non plus au gouvernement, il me semble pas essentiel, je pourrais dire la même chose sur le théâtre, j’ai envie de jouer au théâtre, la culture c’est vitale. Non, la culture c’est pas vitale, ce qui est vitale en ce moment c’est de protéger les gens qui sont sensibles et dont on fait peut-être partie”, commençait-il par s’expliquer.

Et de poursuivre : “Moi j’en appelle à la vraie solidarité, celle qu’on nous réclame en permanence, la bonne charité chrétienne. Pour Noël ça serait bien qu’on soit pas dans le consumérisme, et surtout pas pour sa propre paroisse, c’est très important qu’en ce moment les gens qui accueillent du public, ferment. Tant pis si on bouffe un peu moins bien, on va bouffer un peu moins bien c’est une certitude, mais la culture va survivre”.