Malika Ménard émeut Faustine Bollaert jusqu’aux larmes en évoquant les abus dont elle a été victime…
De passage sur le plateau de Ça commence aujourd’hui spéciale célébrités le mercredi 9 décembre 2020, une émission animée par Faustine Bollaert, Malika Ménard a accepté de revenir sur cette partie sombre de son enfance, un épisode très difficile mais qu’elle a déjà abordé en détail dans son ouvrage intitulé « Fuck les complexes, s’accepter et s’aimer au-delà du filtre des réseaux sociaux« .
« Je n’avais pas envie que cette personne rentre dans notre intimité. »
“C’est très difficile d’être victime d’attouchements pendant plusieurs années et à répétition« , confiait-elle à la journaliste, avant d’ajouter : « Et puis il y a un jour où tu te décides à en parler.”
Dentiste de profession, Malika Ménard et son frère Raphaël ne restaient avec leur maman que le dimanche. “Du lundi matin au samedi soir”, ils vivaient chez leur nourrice. “Le dimanche, c’était notre journée de repos à trois, à la maison », poursuivait-elle. « Le samedi où elle vient nous chercher, elle les invite, ma nourrice, son mari et leur fils chez nous le dimanche« , regrettait-elle.
« (…) Et là, je ne peux pas vous expliquer pourquoi parce que je n’étais qu’une enfant. Mais c’est ce jour où j’ai tout dit à ma mère. Je n’avais pas envie que cette personne rentre dans notre intimité, dans notre château fort ”, enchaînait-elle
« J’aurais aimé être soutenue… »
En effet, son agresseur n’était rien d’autre que le fils de sa nourrice, alors âgé de 30 ans. Depuis le jour où elle a décidé de tout dévoiler à maman, leur baby-sitter a “cessé d’exercer”.
Par ailleurs, en apprenant la triste nouvelle, sa mère « n’a pas bien géré ce qui s’est passé« , racontait-elle. Elle n’avait même pas porté plainte. « J’aurais aimé être soutenue« , affirmait-elle avec beaucoup de regret.
Actuellement, les choses ont fort heureusement bien changé et c’est en grande partie grâce à l’écriture de son ouvrage. « Je suis trop pudique pour parler de ça. Mais ce livre est sur le rapport au corps. Je n’aurais pas été honnête avec les lecteurs et les lectrices si je n’avais pas évoqué cet événement« , terminait-elle.