Les accusations de viol visant Gérard Depardieu en 2018 refont de nouveau surface. A cet effet, les investigations seront relancées après ce classement sans suite du mois de juin 2019.

Un an après une première enquête classée sans suite, le parquet de Paris a déposé une requête sollicitant un juge d’instruction à enquêter sur ces accusations qui pèsent sur le monstre sacré du cinéma.

Ce vendredi 31 juillet, « le parquet de Paris a pris des réquisitions aux fins d’informations du chef de viol. Il appartient désormais à ce juge d’instruction de décider s’il lance ou non des investigations, ce qu’il fait dans la quasi-totalité des cas » comme indiqué par l’AFP.

La première plainte en 2018.


En effet, la première plainte avait été déposée dans la soirée du 27 août 2018 à la brigade de gendarmerie de Lambesc (Bouches-du-Rhône), non loin d’Aix-en-Provence par une jeune comédienne. La jeune femme (fille d’un ami de l’acteur, NDLR) soutenait que ces accusations faisant l’objet de sa plainte ont eu lieu les 07 et 13 août au courant de l’année 2018 dans un hôtel particulier de Gérard Depardieu, situé dans le VIème arrondissement de Paris.

Une première enquête classée sans suite.


Suite à laquelle une enquête préliminaire a été entamée par le parquet d’Aix-en-Provence « avant de s’en dessaisir au profit du parquet de Paris », qui a fini par passer la main au 3ème district de la police judiciaire. Ce n’est que près de neuf mois plus tard que le ministère public se faisait entendre sur l’affaire en question révélant ainsi que « les nombreuses investigations réalisées n’avaient pas permis de caractériser les infractions dénoncées dans tous leurs éléments constitutifs ».

L’affaire refait surface.


Au vue de ces résultats, la plaignante, une vingtenaire à l’époque, a renforcé sa position en déposant à nouveau une autre plainte mais cette fois-ci, l’actrice en herbe a pris le soin de le mettre avec constitution de partie civile. Ce qui permettra, à coup sûr, la réouverture d’une information judiciaire ainsi qu’au passage la désignation d’un magistrat instructeur.

Gérard Depardieu nie les faits.


Quant au représentant du septuagénaire ,Me Hervé Témime , il ne s’est point prononcé sur l’affaire lorsque l’AFP l’a contacté pour entendre sa version de l’histoire. Gérard Depardieu, lui, n’a jamais reconnu les faits et affirme que leur relation aurait bel et bien été consentie par la plaignante.