Gérard Jugnot vient de livrer une confidence glaçante au sujet de ses relations avec son père. Il n’oubliera jamais en effet ce moment très marquant de sa vie où ce dernier lui avait carrément proféré une terrible malédiction …

De passage à l’antenne de la première chaîne ce dimanche 15 novembre 2020, sur le plateau de Sept à huit sur TF1, Gérard Jugnot était revenu au tout début de sa carrière dans le monde du septième art.

L’occasion pour le géant du Cinéma français d’évoquer cette relation difficile qu’i avait avec son père. Un être qui voyait constamment tout en noir et qui lui a malheureusement transmis ce « côté verre à moitié vide » de son trait de personnalité.

« À sa mort, j’ai découvert un tas de dossiers… ».


Tout a commencé lorsque l’animatrice, Audrey Crespo-Mara lui a posé très clairement la question à laquelle personne ne s’attendait. « Vous aviez une relation compliquée avec votre père ? »

Gérard Jugnot avait d’abord évoqué ce côté purement pessimiste de son paternel. « Mon père était un peu inquiet, il voyait les choses un petit peu en noir », affirmait-il, avant d’ajouter : « Je crois qu’il n’avait malheureusement pas ce que moi j’ai trouvé, c’est-à-dire un sens de la dérision, et de transformer cette noirceur en plaisir… ».

Avant de répondre directement à la question posée par la journaliste de TF1, le comédien avait d’abord observé quelques secondes de silence, détourne par la suite son regard avant d’enchaîner : « Quand j’étais petit, mon père c’était un dieu, je le trouvais formidable ». « Et après on s’est aperçu qu’on ne s’entendait pas sur certaines choses », a-t-il reconnu. En vérité, le père ne cautionnait pas le choix du fils de devenir acteur.

En effet, plombier de métier, son papa s’efforçait d’être rationnel. Et effectivement, lui faisait rappeler la présentatrice, « Il vous disait, ‘t’emballe pas, tu vas finir clochard’ ». « Son grand mot c’était ‘t’emballe pas’, mais j’ai décidé de m’emballer », confirmait malheureusement Gérard Jugnot.

Cependant, l’acteur reconnaît que « C’est ça qui a sans doute joué dans mon caractère, le côté pessimiste… ». Vers la fin, lorsqu’ Audrey Crespo-Mara lui avait demandé en effet si son père lui a dit qu’il était fier de lui, le héros de Le petit piaf de renseigner que de son vivant, « Il ne l’a pas formulé, mais je pense qu’il était content ».

« À sa mort, j’ai découvert un tas de dossiers, avec des coupures de presse, des critiques… Il enregistrait même des passages chez Drucker… C’est touchant, c’est émouvant », poursuivait-il. « son inquiétude de me voir finir clochard avait disparu », terminait-il.