Infirmière de métier, Inès Loucif faisait partie des professionnels de santé qui étaient de front pendant cette pandémie meurtrière de Covid-19. Toujours en attente de son prime de risque promis par le gouvernement qui s’élève à 1500 euros, l’ex-aventurière de Koh-Lanta a poussé un coup de sang au gouvernement dans sa story publiée sur Instagram.

Ayant beaucoup donné, beaucoup risqué durant le confinement, Inès Loucif ne compte pas se laisser faire et fait entendre sa voix pour revendiquer ce qui est de droit. Son droit en tant qu’infirmière ! Et cela n’est plus un secret pour personne, la jeune femme de 26 ans a un fort tempérament et elle n’hésite pas de se déchaîner quand elle le veut via son compte Instagram.

En effet, en guise de reconnaissance à tous ceux qui ont lutté de près ou de loin à la lutte contre le coronavirus et notamment pour saluer le sacrifice des personnels de santé, il a été annoncé qu’une prime de risque s’élevant à 1500 euros sera versée à chacun des personnels soignants ayant exercé dans les zones les plus affectées par le virus en question. Sauf que depuis ce jour, des mois se sont déjà écoulés jusque-là, et les 1500 euros n’ont toujours pas été virés dans le compte bancaire d’ Inès Loucif.

Scandalisée, la finaliste de Koh-Lanta : l’îles des héros s’en est pris au gouvernement via son story Insta : « Comment être dégoûtée, écœurée. Et après, on vient me parler du beau métier d’infirmier. Toujours pas de prime pour le Covid-19. Elle est belle la France, très forte pour parler et pour prendre les gens pour des cons. » Ecrivait-elle, avant de poursuivre : « On nous appellera pour la deuxième vague et on nous applaudira à 20 heures avec des plateaux-repas pour tout le personnel, ce sera cool. »

Ses autres coups de gueules.


Elle n’est pas à sa première tentative, hyper en colère, le mois de mars dernier, elle avait plutôt dénoncé les Français qui bondaient les pharmacies : « Arrêtez d’aller prendre des masques en pharmacie et hôpitaux, nous n’en avons plus à l’hôpital pour travailler avec les patients contaminés. Vous êtes incroyables, vous me mettez hors de moi ! Restez chez vous et arrêtez d’aller dévaliser le matériel dont nous avons besoin. »

Un autre coup de gueule quelques mois auparavant, la fois où elle avait attiré l’attention d’Emmanuel Macron au sujet de leur médiocre condition de travail. Elle avait à ce moment-là, indiqué : « Voilà comment nous avons encore travaillé cette nuit. Vous avez devant vous les conditions dans lesquelles nous travaillons, où nous avons que des patients positifs au COVID-19. Nous n’avons plus de sur-blouse, alors on prend des pantalons jetables pour se camoufler en mettant du sparadrap aux poignets pour bien fermer les manches, et plus de sur-chaussures donc on met des charlottes aux chaussures tranquillement. Merci Emmanuel Macron. C’est scandaleux ! »