C’est en ce mardi 14 juillet 2020 que le président Emmanuel Macron accorde son premier entretien à la télévision depuis le remaniement de son gouvernement.

Aux commandes de cette entrevue, le journaliste de la une Gilles Bouleau et sa consoeur de France 2, Léa Salamé. Un tandem inédit et le seul validé par L’Elysée. « Il fallait surtout un duo homme-femme », expliquent les deux chaînes au Parisien.

Le binôme en question devance ainsi donc les candidatures des autres postulants dont Anne-Claire Coudray, Laurent Delahousse ou encore Anne-Sophie Lapix. La dernière en date avait eu lieu le mois de mai 2018 face à Jean-Jacques Bourdin (BFMTV/RMC) et Edwy Plenel (Mediapart), en direct du palais de Chaillot.

Retour sur l’entretien de PPDA et Claire Chazal à l’époque de Nicolas Sarkozy.


Cette entrevue en question ramène à celle conduite par un autre duo détonnant constitué par PPDA et Claire Chazal.
A titre d’informations, c’était en juillet2017, du temps de Nicolas Sarkozy, à peine investi à la magistrature suprême, où Patrick Poivre d’Arvor l’avait traité de « petit garçon », en faisant certainement allusion à son arrivée au sein du G8. Nicolas Sarkozy connu pour sa rancune tenace n’a pas tenu compte de l’impudence de PPDA. « En 2008, dans un livre, PPDA explique que Martin Bouygues l’aurait averti qu’il ne serait plus invité à l’Elysée- pourtant il interrogera encore Nicolas Sarkozy quelques semaines plus tard » comme le rappelle Le Point.

L’analyse de Gilles Bouleau après ses multiples entrevues politiques.


Gilles Bouleau aurait, à son actif, nombreuses entrevues politiques. Il s’est déjà trouvé face à François Hollande qui selon lui « se laisse interrompre ». De même pour Nicolas Sarkozy qui, lui aborde les choses, plutôt différemment par rapport à l’actuel président.
« Grammaticalement et par structure de pensée, Emmanuel Macron, c’est un peu différent, ses phrases sont structurées différemment, donc l’interrompre ne passe pas par la même chose. Ça peut passer par du gestuel, par des signes… » Soulignait-il après être invité sur les ondes de la radio sis au rue François 1er.