Isabelle Aubret, qui célèbre son 82ème printemps ce 27 juillet, aurait vécu une exceptionnelle carrière dans la musique, carrière d’exception marquée par des moments de gloire comme des revers de fortune au courant de l’année 1963. La même année, elle a également eu un horrible accident de voiture qui l’a coûtée le tournage des Parapluies de Cherbourg.

Sa vie d’artiste a eu autant de moments glorieuses que malheureuses. Isabelle Aubret avait pris sa retraite médiatique en octobre 2016 au bout de cinquante-cinq ans de carrière. Elle a, pour l’occasion, chanté pour la dernière fois les poèmes d’Aragon ainsi que les textes de Jean Ferrat.
Le clou d’un parcours rocambolesque mais aussi d’un destin rempli de revers de fortune. Puisque cette dernière aurait été victime de bon nombre de terribles accidents au cours de sa vie, dont l’un a été terriblement conséquent autant dans sa vie d’artiste que dans sa vie privée.

Assurément, à l’aube d’une carrière glorieuse – la chanteuse fût la troisième Française à remporter l’Eurovision en 1962. Malheureusement, la vie lui a joué un mauvais tour !

Ce premier accident !


Deux semaines avant que ne commence le tournage des Parapluies de Cherbourg, dont elle devrait être l’héroïne, elle a eu un effroyable accident de voiture dans la soirée du 28 au 29 avril 1963. Grièvement blessée, la jeune artiste se retrouvait deux jours dans le coma. « Dix-huit fractures, défigurée par le rétroviseur, à 23 ans, c’est dur », racontait-elle en 2016 dans les colonnes du Parisien.

Elle a tout perdu du jour au lendemain !


C’est Catherine Deneuve qui, d’antan, ait pris le relais pour incarner son personnage. « Cet accident, pour ma vie, a été un désastre », confie la chanteuse, qui, au passage, n’a jamais pu devenir maman. « Il y a eu mon premier accident… Et les hommes de ma vie n’en ont pas voulu », indiquait-elle en 2016 au quotidien.

Fort heureusement, pendant qu’elle essayait tant bien que mal à remonter la pente, elle a pu jouir du soutien de Jacques Brel. « Pour que je me remette, financièrement et moralement, Brel m’a offert sa chanson la Fanette à vie. C’est dire le grand homme qu’il était », précisait Isabelle Aubret.

Un deuxième accident, le karma ?


Isabelle Aubret reprit le devant de la scène et faisait depuis 1970 de nombreuses tournées internationales. Entre 1976 et 1980, elle a deux fois obtenu le prix de « Meilleure chanteuse du monde », attribué par le public japonais.

A peine retrouvait-elle un parcours, encore des plus ébouriffants, elle est de nouveau aux prises avec les coups durs de la vie en 1982, encore un autre terrible accident. L’accident s’était survenu au cours du gala de l’Union des artistes, elle avait fait, à l’occasion, une prestation de trapèze volant.

Mais hélas ! elle a eu une très mauvaise chute et finit par se briser les deux jambes. Au terme duquel, la chanteuse se voyait contrainte de subir deux années de rééducation fonctionnelle pour espérer un jour revenir sur scène. « Ma chance, c’est d’être toujours restée positive. J’ai toujours vécu le museau en l’air, cela m’a gardé debout », avouait-elle au Parisien.