C’est officiel. L’animateur Jean-Marc Morandini va comparaître au tribunal correctionnel pour « corruption de mineurs ». La date sera fixée ultérieurement.

Le dossier Jean-Marc Morandini refait surface. Suite à la demande du parquet de Paris, en date du 03 avril de cette année, le juge d’instruction en charge de l’affaire avait donc attesté récemment, indique le journal « Le Parisien », que l’anchorman de CNews comparaîtra au tribunal correctionnel pour « corruption de mineurs« .

Jean-Marc Morandini continue de clamer son innocence.


Une décision qui ne surprend pas la défense de Jean-Marc Morandini, représentée par Me Corinne Dreyfus-Schmidt. Cependant, elle ne cesse de rappeler que son client « conteste les faits qui lui sont reprochés ».
« Il y avait deux plaignants, un a retiré sa plainte. Nous avions fait une demande d’actes, parce qu’il y avait une sélection de messages seulement dans le dossier, et pas leur intégralité. Cette demande a été refusée par le juge d’instruction en même temps qu’il renvoyait le dossier, nous allons donc faire appel de cette ordonnance de renvoi », réitérait l’avocate.

Pour rappel, tout a commencé lorsqu’au courant de l’année 2013, un père de famille avait remis à la disposition de la brigade des mineurs « des conversations entre l’animateur de CNews et son fils alors âgé de 15 ans ». Elles révèlent, selon les propos du magasine Voici, « des échanges inappropriées dans lesquels le présentateur imaginait son jeune interlocuteur lui pratiquer une fellation ». Mais il n’y avait pas de plainte accompagnant ces documents.

Trois ans plus tard, le jeune homme en question avait changé d’avis et dénonçait « les conditions douteuses des castings organisés pour les besoins d’une web-série produite par Jean-Marc Morandini ».

Un autre adolescent se ralliait à la cause et décidait à son tour de porter plainte. Âgé de 16 ans, il rapportait à peu près la même anecdote. Il aurait été, lui aussi, approché par Jean-Marc Morandini avec la même farce: une audition pour un autre projet de l’animateur.
En effet, la première enquête judiciaire pour « harcèlement sexuel » et « travail dissimulé », suivie d’une demande d’expertise psychiatrique et psychologique ont été donc lancées en 2019.