À l’image du parcours du Taulier dans le monde musical, du début de sa carrière jusqu’à sa disparition, le projet est tout simplement extraordinaire : « une statue gigantesque de Johnny Hallyday chevauchant une Harley Davidson, une guitare à la main ».

En effet, le bronze, long de deux mètres (02 m), fait de la main de l’incontournable sculpteur russe Alexey Blagovestnov, illustrant l’iconographie du rockeur devrait, comme prévu, trôner dans l’Essonne, près du circuit de Linas-Montlhéry, exactement au même endroit où le regretté artiste a pris part à de nombreuses compétitions sportives.

La deuxième statue qui fait jaser.


Cependant, indique une publication du Parisien en date du 10 juillet 2020, il a rencontré l’inertie, d’abord des fans et puis celle de la municipalité.
« Le projet (…) s’est éteint fin 2019 », déclarait l’initiateur lui-même, et qui n’est d’autre que l’ancien maire de l’époque. La raison, expliquait-il, c’est que : « l’œuvre proposée n’emportait pas l’adhésion massive des fans. »
En fait, la quête organisée par l’association « Johnny pour toujours », dans l’objectif de soutenir financièrement la réalisation de la statue était un échec total.
Pour les 270 000 euros nécessaires pour la concrétisation de l’installation, l’organisateur n’a réussi à percevoir qu’une modique somme de 350 euros.

Malgré le fait que l’idée à l’origine du projet reste, selon toujours l’ex maire, une belle façon de rendre hommage, c’est à se demander donc pourquoi les fans du légendaire rockeur ont, à la rigueur, boycotté l’idée. En ont-ils assez d’être toujours considérés comme de véritables vaches à lait ? Ou se contentent-ils de celle à laquelle ils ont déjà investi ?

La première statue: un lieu de pèlerinage.


En parlant justement de statue, Johnny Hallyday en a déjà une. Elle mesure trois mètres de hauteur et se trouve en Ardèche sur la place de Viviers, l’endroit où la mère du défunt vivait de l’époque de son vivant. En outre, elle a bien reçu la caution de son public aussi bien dans le sens propre qu’au figuré. Près de 15 0009 euros nécessaires
à sa réalisation ont été gracieusement offert par 300 personnes. Aujourd’hui, ce lieu fait office d’un véritable lieu de culte, surtout pour ceux qui ne peuvent pas se rendre à St-Barth, sur sa tombe.