Julie Gayet est au micro de Sud Ouest en vue de la promotion d’une plateforme récemment créée et baptisée Sœurs Jumelles, dédiée à la musique et à l’image, sortie en kiosque ce vendredi 26 juin.
En plus de ce projet avec lequel elle collabore avec son amie Hélène Girault, la comédienne a fait une autre révélation. Elle a tenu à confier la raison pour laquelle elle répétait toujours ses rôles ‘à l’oreille’ : « Autre chose que l’on sait peu : je suis dyslexique. Pour cette raison, j’ai toujours été très attentive à la musicalité des choses, des paroles et des mots ».
En 2010, on lui demanda de parler d’elle en trois mots : « A une certaine époque, je disais maladroite, dyslexique et gauchère » répond-t-elle.
Son grand rêve…
Toutefois cette maladie neurologique ne l’a guerre arrêté dans la poursuite de son rêve dans la cinématographie. Elle s’est familiarisée avec la musique très tôt, depuis ses huit ans, elle a étudié le chant lyrique d’où cette passion : « Lorsque j’ai voulu apprendre à aller plus loin dans l’interprétation de ce que je chantais, je suis allé m’inscrire dans un cours de théâtre. Et j’ai eu une sorte de révélation » raconte la compagne de François Hollande.
Cependant, elle craignait tout au fond d’elle de ne pas avoir la possibilité d’y accéder : « Je n’aurais jamais osé en rêver : les actrices étaient pour moi l’incarnation d’un monde inaccessible, intouchable. C’est vraiment le chant et la musique qui m’ont emmené vers la comédie ».
Jadis, elle se disait que sa vocation est d’être une chanteuse lyrique.
« On me faisait chanter trois heures par jour, tous les jours. J’ai suivi cette pratique intensive jusqu’à mes 20 ans. J’étais mezzo-soprano et j’aurais dû devenir chanteuse lyrique ».
Quoique la vie lui a réservé un autre sort…Le cinéma.