Très réputée pour son élan de franchise, Karin Viard, lors d’une entrevue accordée à Konbini s’est confiée ouvertement sur un tournage très éprouvant aux côtés du réalisateur Patrick Grandperret sur le plateau des Victimes (1996). Ce dernier mort en 2019.

Ces derniers temps, Karin Viard est devenue une actrice très recherchée. En deux ans seulement, la comédienne a pu apparaître dans quatre films différents dont le dernier en date est Les Apparences qui venait tout juste de sortir en salle le mercredi 23 septembre dernier.

Connue pour ses propos sans filtre, l’actrice n’avait pas montré une once d’hésitation lorsqu’on lui a demandé de désigner, à titre d’exemple, le long métrage qui l’a bouleversé le plus, tout comme la fois où elle s’est mise en colère au sujet de La famille Bélier en allant jusqu’à dire qu’elle est incapable de se voir à l’écran.

« C’était dur, franchement c’était très dur. »


Pour cette fois-ci, elle a accepté, sans difficulté, de répondre à une question plutôt un classique dans le domaine du septième art durant son interview avec la rédaction de Konbini.

Au tout début de leur conversation, Karin Viard a raconté, sans détour, plusieurs anecdotes qui ont marqué sa carrière. L’occasion pour l’actrice de dévoiler le film qui l’avait fait le plus rire. Il s’agit de la mythique comédie de Philippe Harel, Les Randonneurs.

Au passage, elle avait évoqué également le tournage le plus difficile tout au long de son parcours. « Il y a un film qui a été très très éprouvant parce que j’ai été très mal traitée donc du coup c’était très éprouvant« , débutait-elle.

« C’était Les Victimes de Patrick Grandperret », poursuivait-elle, avant d’expliquer : « J’étais jeune actrice, j’étais perdue à Ouarzazate dans le désert marocain et le réalisateur me détestait et me torturait psychologiquement au quotidien. « Alors, qu’est-ce qu’elle va nous faire cette petite actrice parisienne de merde ?« . « C’était dur, franchement c’était très dur« , réitérait-elle, affichant un air de celle qui porte toujours les séquelles morales.

Par la suite, reprenait-elle, « C’était encore pire le matin parce que je me réveillais avec des gueules de bois, moi qui bois très peu, pour essayer de me sortir d’une situation qui m’enlisait encore plus« .

Pour rappel, Patrick Grandperret, l’un des lauréats du prestigieux Prix Jean Vigo, connu du grand public à travers son film dramatique Meurtrières, réalisé en 2005 avec Céline Sallette, a passé l’arme à gauche au mois de mars 2019, à l’âge de 72 ans.