Ce début de mois juillet a été marqué par le remaniement ministériel du gouvernement de Jean Castex, à deux ans de la fin du quinquennat d’Emmanuel Macron.

Comme à l’accoutumée, certains, à l’instar de Jean-Michel Blanquer, Florence Parly, Frédérique Vidal, Jean-Yves Le Drian ou encore Olivier Véran ont pu conserver leur place, mais d’autres se sont vus pousser vers la sortie tel Christophe Castaner, Sibeth Ndiaye, Nicole Belloubet au profit d’Eric Dupond-Moretti, Elisabeth Moreno, Alain Griset, etc.. D’autres également ont quitté leur ministère pour un autre comme le cas de Gérald Darmanin qui passe du Budget à l’intérieur.

Le remaniement n’a pas été accueilli favorablement par les Français.


La reconduction de ce dernier, accusé de viol, a été protesté et ont conduit plusieurs milliers de manifestants dans plusieurs villes de France dénonçant « la culture du viol En Marche ». Le nouveau Garde des sceaux n’a pas été accueilli favorablement, personnage très critique. Ce dernier qui aurait sous-entendu, auparavant, que la politique n’avait rien à avoir avec ses fonctions de star du barreau. Mais, en tant que ministre, il ne peut échapper à la liste de questions-réponses des journalistes.

Et à cet effet, ce dimanche 19 juillet, Eric Dupond-Moretti a eu droit à son premier entretien sur TF1 au JT de 20H officié par Laurent Delahousse en tant que ministre de la Justice. Le journaliste s’est fait le malin plaisir de lui envoyer un petit tacle en rapport avec ses propos antérieurs.

« Je voulais parler des juges et des magistrats : est-ce qu’ils disposent en France, en tout cas vous l’avez déjà dit, d’une forme d’impunité ? Est-ce que les sanctions disciplinaires finalement, du conseil supérieur de la magistrature, répondent à des codes qui ne sont pas ceux auxquels vous adhérez ? (…) On sent déjà que vous avez changé ? » lui lance le journaliste l’air amusé.

Eric Dupond-Moretti avait du mal à le digérer et lui a donc fait savoir qu’il n’a pas changé, qu’il maintient ses idées et comptent bien les appliquer.