Cette rentrée, Laurent Ruquier sera de retour sur France 2 mais cette fois pour un nouveau rendez-vous baptisé « On est en direct » mais sans sa productrice historique, Catherine Barma.
En effet, après quatorze ans d’existence à la télé, « On n’est pas couché » a tiré sa révérence ce samedi. Ce qui met également un terme à la longue collaboration de près de vingt ans entre Catherine Barma et Laurent Ruquier, dont le divorce a été plus que terrible. « Cela fait vingt ans que je collabore avec Catherine Barma. J’ai envie de voir autre chose, de reprendre ma liberté. J’ai trouvé que c’était le bon moment pour me ‘réinventer’. Elle savait. Nous ne sommes pas fâchés, mais c’est bien d’aller vers d’autres aventures » révélait-il dernièrement dans les colonnes du Parisien.
Comme l’annonce ne s’est pas déroulée de la meilleure des façons, paraît-il que Catherine Barma et Laurent Ruquier sommes arrivés à un point où ils ne s’adressent guerre plus la parole, selon les propos du quotidien. Par conséquent, dorénavant leurs échanges se font par avocats interposés.
Le cadeau de Catherine Barma à Ruquier.
Catherine Barma exige que Laurent Ruquier s’acquitte d’une partie des indemnités de licenciements provoqués par son départ. Selon elle, il devrait « prendre en charge la moitié du plan social visant une quinzaine de salariés de Tout sur l’écran » comme cité dans Le Monde, ce samedi 11 juillet 2020. Elle se serait justifiée que puisqu’ « on a gagné tellement d’argent(…) au moment où j’en perds, je trouve normal qu’il en perde avec moi ».
Un des patrons de la chaîne l’aurait soutenu : « Laurent est coproducteur(…) il a cassé un contrat sans en avoir averti officiellement Catherine. Or, elle est économiquement dépendante de France 2. Elle est légitime à demander ce qu’elle demande » Affirme ce dernier.
Laurent Ruquier riposte violemment.
Laurent Ruquier, quant à lui, ne se laissait pas faire et a donc pris position : « Elle me demande de partager le coût de licenciement d’un personnel pléthorique dont je n’ai jamais demandé à ce qu’il soit engagé, hormis trois d’entre eux ! Elle fait même travailler des membres de sa famille » déplore-t-il.
Et de continuer : « (…) J’aurais aimé lui dire merci. Son hypocrisie, sa lâcheté, sa vénalité m’en empêchent ». Il la décrit comme ayant un « comportement grossier, pathétique et lâche ».
Regrettant la tournure qu’a prise leur vieille collaboration, il rajoute qu’ « avec elle, ça ne peut que mal se terminer. Cela fait dix ans que j’ai des propositions d’autres producteurs. J’aurais aussi pu produire seul l’émission. J’ai été fidèle et naïf ». Et de conclure : « Est-ce à moi de supporter les frais d’une société de production incapable de proroger d’autres émissions que celle que j’anime ? ».
Questionné à cet effet par Le Monde, Catherine Barma a tout juste dit : « Je suis loin de tout ça. Rappelez-moi plus tard ».