Conviée par l’équipe des organisateurs pour faire honneur à la cérémonie des César, la comédienne d’origine belge, Marie Gillain, a opté ce jour-là, pour une tenue taillée sur mesure. Mais tout au long de cet événement particulier, la jeune femme a été envahie par une profonde tristesse ayant eu le don de provoquer ses larmes…
Suite à la cérémonie, Marie Gillain se retrouvait à deux doigts de mettre un trait à sa plus belle carrière. En effet, au courant de l’année 2012, après sa nomination dans la catégorie « meilleure actrice» pour son rôle dans le long métrage « Toutes nos envies« , réalisé par Philippe Lioret, où elle interprète merveilleusement bien le personnage de Claire Conti, la jeune comédienne avait arpenté le tapis rouge de la 37e cérémonie des César.
«J’ai pleuré de douleur pile quand on annonçait que je n’avais pas gagné.»
Une distinction qui lui provoque beaucoup d’émotions. « Je suis touchée d’être la seule à représenter le film. La concurrence est rude cette année et il y a peu de chance que j’obtienne quelque chose« , confiait-elle à l’époque à la rédaction de Closer. Mais peu lui importait, sa seule présence dans cette prestigieuse cérémonie lui procurait déjà le bonheur.
Cependant, la jeune femme se préoccupait bien d’une chose : la tenue qu’elle va porter. « Mon angoisse a plus été de choisir une robe, continuait-elle, avant de préciser : Je ne l’ai trouvée que… vendredi dernier !»
Plus récemment encore, la comédienne n’avait pas oublié à quel point elle avait souffert à cause de sa robe. La douleur s’est intensifiée en outre, quand elle avait pris conscience que le prix a été décerné à une concurrente.
« Aux César, je portais une robe sur mesure dont l’armature me faisait mal. J’ai pleuré de douleur pile quand on annonçait que je n’avais pas gagné« , rapportait-elle dans les colonnes de Paris Match, dans un numéro publié le jeudi 1er octobre 2020.
Une carrière prolifique…
Bref, malgré son talent et surtout son parcours atypique, Marie Gillain, l’actrice révélée par le film « Mon père ce héros« , sorti en octobre 1991 et réalisé par Gérard Lauzier préfère jouer la carte de la discrétion.
Pour rappel, elle avait gagné en 2016, le Molière de la meilleure actrice grâce à son rôle dans « La Vénus à la fourrure« . Depuis le mois de mai 2019, elle joue dans le feuilleton auditif « Calls« . Du 5 au 11 octobre prochain, elle fera partie du jury du 7e Festival international du film de Saint-Jean-De-Luz.