Affichant comme à chaque fois une farouche détermination pour défendre la cause environnementale, Marion Cotillard a trouvé un nouveau champ de bataille selon un communiqué qu’elle avait posté dans son fil Instagram le lundi 05 octobre 2020.
Malgré son succès notable dans l’univers du septième art, Marion Cotillard, l’une des rares actrices françaises à avoir soulevé un Oscar, grâce à son rôle dans La Môme où elle incarne à la perfection le personnage d’Edith Piaf, reste très modeste.
« Franchement désespérant !«
A l’instar de Guillaume Canet, son compagnon, celui qui ne fléchit point pour soutenir la cause agricole, la comédienne, elle aussi, n’hésite pas à se mettre au premier plan pour défendre les engagements qui lui tiennent à cœur.
En effet, l’actrice a intégré un mouvement pacifiste dont leur dernière action en date était une tribune, écrite il y a quelques jours, interpellant le chef de l’Etat, Emmanuel Macron.
Rappelons que durant l’année dernière (en 2019), Marion Cotillard avait poussé un coup de sang envers le gouvernement d’Edouard Philippe quand les militants écologistes, suite à leur mouvement pacifiste, avait été violemment repoussé par les éléments des forces de l’ordre à Paris.
Ce n’est pas le seul combat engagé par l’actrice révélée dans la saga Taxi. Récemment, elle avait fait mention de son mécontentement , via une publication Instagram, pour le retour partiel des pesticides néonicotinoïdes, interdits pourtant depuis l’année 2018 à cause des risques qu’ils présentent sur la biodiversité en général et les abeilles en particulier. « Franchement désespérant !« , écrivait-elle.
Nicolas Hulot monte au créneau.
Le projet de loi qui va examiner de long en large la réintroduction de ces pesticides dans l’agro-alimentaire avait été soumis à l’Assemblée Nationale depuis le lundi 5 octobre 2020.
Interviewé par Le Journal du dimanche, Nicolas Hulot, l’ex-ministre de la transition écologique et solidaire, avait sollicité les députés à boycotter ce projet de loi.
« Demain, votre vote vous engagera, au présent et vis-à-vis des générations futures. En pleine urgence sanitaire et écologique, les Français.e.s, leurs enfants et petits-enfants jugeront de votre volonté de privilégier – ou non – leur santé et l’environnement », déclarait-il.