Dans le cadre de la rédaction du livre de Louis Hausalter intitulé « Marion Maréchal, le fantasme de la droite », qui vient de paraître aux éditions du Rocher, la petite fille de Jean-Marie Le Pen, interrogée par l’auteur, à livré des confidences ahurissantes au sujet de son enfance…

En politique, Marion Maréchal-Le Pen a-t-elle réellement jeté l’éponge? La dernière publication de L’Obs tend à confirmer. En effet, la jeune femme de 30 ans serait prête à présenter un programme à l’antenne de CNews.

« Dans la foulée, des intervenants réguliers de LCI, ayant eu vent des idées de la concurrence, ont approché la petite fille de Jean-Marie Le Pen », citait le journal hebdomadaire.

Si l’information se confirmerait, l’arrivée de Marion Maréchal-Le Pen marquerait, de façon définitive, un virage à 180° dans la ligne éditoriale de la chaîne avec la présence de l’essayiste controversé Eric Zemmour, qui, rappelons-le, a déjà fait l’objet d’une condamnation pour « provocation à la haine raciale ».

De son côté, la nièce de Marine Le Pen a déjà représenté Front National à l’Assemblée Nationale après son élection pour le poste de députée du Vaucluse en 2012.

Au cours de l’année 2017, elle a annoncé publiquement son retrait de la vie politique. Un an plus tard, elle a fondé l’Institut des sciences sociales, économiques et politiques (ISSEP), dont elle-même en est la Directrice générale.

Par contre, l’ancienne femme politique participe activement aux divers débats autour des actualités du pays. Plus récemment, à l’annonce de la direction de la marque L’Oréal au sujet de son désir de supprimer certains mots de ses produits comme « blanchissants », la réponse de Marion Maréchal, à travers son compte Twitter, était cash.

« Donc maintenant la simple évocation du mot ‘blanc’ est considérée comme raciste… Entre bêtise et ridicule, nous n’en avons pas fini avec ce délire général… », Écrivait-elle avec force et conviction.

« Tout le monde savait qui on était… »


Pour revenir au livre, la jeune femme, comme à son habitude, ne s’est pas retenue lorsque le célèbre journaliste politique de Marianne Louis Hausalter lui avait demandé de raconter une bonne partie de sa vie scolaire, celle qu’elle appelle, la « pire période » de son enfance.

« Mon cousin Quentin et moi avons vécu ce qu’on appellerait aujourd’hui un véritable harcèlement scolaire, à la fois verbal et physique », confiait-elle, avant de préciser : « tout le monde savait qui on était« .

Cependant, depuis le mois d’avril 2002, quand son papi avait réussi à se hisser au deuxième tour des présidentielles, les choses se sont empirées. « Des menaces de mort tous les jours, de l’anthrax dans la boîte aux lettres, des menaces d’enlèvement que mon père recevait pour mon frère et moi. » Si à l’époque, elle n’avait que 12 ans, elle affirme avoir « vécu un enfer« .