Ce jeudi 23 juillet 2020, le monde de la musique lyrique est en deuil. La soprano Monique Borelli s’est éteinte dans la nuit du mercredi 22 au jeudi 23 juillet à l’hôpital Nord de Marseille à 59 ans après y avoir été admise le lundi 20 juillet dans un état d’urgence vitale après avoir été assénée de nombreux coups de poignards tout près de son cœur par son propre fils âgé de 18 ans.

En effet, une grosse altercation aurait éclaté aux environs de 22H dans leur résidence familiale de Châteauneuf-le-Rouge, à proximité d’Aix-en-Provence, dans les Bouches-du-Rhône. Monique Borelli et son mari auraient accusé leur fils, qui vit toujours avec eux, de leur avoir piqué de l’argent.

Ce dernier pris de rage s’est saisi d’un poignard pour finalement les agresser en commençant par son père, qui s’est vu mêmement roué de coup de poings et de pieds.
Fort heureusement, le père de famille a pu y échapper belle avec quelques éraflures superficielles. Tandis que Monique Borrelli, elle, était très mal en point et fût transportée immédiatement à l’hôpital. Elle y a subi une intervention chirurgicale, qui, malheureusement, n’a pas été suffisante pour la maintenir en vie.

Le lendemain, Gilles Borrelli, l’époux de la chanteuse lyrique, est revenu sur ce tragique évènement.
“Notre fils Guillaume nous a poignardés Monique, mon épouse, et moi-même hier soir. Je m’en suis sorti mais Monique est entre la vie et la mort”, indiquait-il à La Provence.

Le fils est incarcéré.


Au lendemain de l’incident, une information judiciaire a été ouverte par le parquet d’Aix-en-Provence. Le fils de Monique Borelli a pris la fuite chez des amis mais a vite été interpellé, mis en examen pour « tentative d’assassinat sur son père et sa mère » et finalement incarcéré. N’étant pas familier des services de la justice, il devrait également faire l’objet d’une expertise psychiatrique en vue de détecter d’éventuels troubles psychologiques.