Depuis la découverte du corps inanimé de Victorine, le lundi 28 septembre 2020, dans un ruisseau à Villefontaine situé à Isère, Les gendarmes chargées de l’affaire multiplient les enquêtes pour tenter de comprendre les circonstances qui ont conduit à sa mort. Pour y parvenir, ils n’écartent aucune piste. Récemment, la découverte de ce nouvel élément à proximité de la scène du drame pourrait accélérer les recherches…
Le mardi 29 septembre dernier, d’après une source rapportée par Dauphiné Libéré, les enquêteurs de la Section de recherche de Grenoble, poursuivant une piste sérieuse, se sont rendus au hameau de Saint-Bonnet à Roche.
En arrivant sur les lieux, un de leurs chiens a eu un comportement troublant, retenant toutes les attentions de leurs maîtres. En passant devant trois conteneurs à ordures, expliquait un passant, témoin de la scène, « le chien des gendarmes s’est arrêté ». « Il s’est roulé par terre, les quatre pattes en l’air », a-t-il poursuivi.
Si aucune source ne révèle l’élément découvert par le chien en question, la rédaction du Dauphiné Libéré a mentionné qu’un « camion du SMND, le syndicat en charge de la collecte des ordures ménagères, a été réquisitionné par les enquêteurs afin de retirer ce conteneur » suspect.
Victorine : victime d’une agression sexuelle ?
Après la fouille, au millimètre près du contenu de la benne, l’avocate de la famille de Victorine Dartois, la victime, a effectué un compte-rendu public.
« La famille a maintenant besoin de savoir dans quelles circonstances, comment les choses se sont déroulées, à quel moment elle a pu être interpellée par cette ou ces personne(s) », déclarait-elle.
En réponse aux rumeurs de l’agression sexuelle qui aurait mal tournée, l’avocate a été très claire. « C’est une piste qui n’est ni confirmée, ni infirmée (…) on attend les résultats de nombreux prélèvements qui ont été effectués et cela génère beaucoup d’inquiétudes chez la famille qui espère bien évidemment une réponse négative à ce sujet. (…) », avançait-elle, avant de conclure : « On essaie de les préserver de cette imagination dont ils pourraient faire preuve ».