Le chef Mory Sacko a bâti sa renommée lors de sa participation à la dernière édition de Top Chef. Il en a profité pour se livrer à des confidences sur ses rapports avec le racisme dans le monde culinaire.

Un jeune homme bourré de talents et d’ambitions

L’ancien protégé de Thierry Marx s’est beaucoup démarqué lors du Top Chef 2020 et a par conséquent su tenir en haleine les téléspectateurs. Il prévoit pour ce mois de septembre l’ouverture de son restaurant baptisé MoSuke sis dans le 14ème arrondissement de la ville de la Capitale, ce dernier est aux influences nippones et africaines. Mory Sacko espère de tout cœur obtenir sa première étoile au guide michelin.

Ses rapports avec le racisme


Avant d’y parvenir, il a dû gravir beaucoup d’échelons. Pour rappel, en tant que cuisinier, il est très expérimenté et est déjà passé par nombreux chefs et donc vraisemblablement nombreuses cuisines. Sur ce, il est revenu sur le racisme, sujet encore fort d’actualité et dont la France n’en est pas épargnée. Qu’en est-il du racisme en cuisine pour un homme originaire d’Afrique ?

« On ne m’a jamais fait ressentir qu’être noir, c’est quelque chose de différent. Au contraire, la cuisine, pour moi c’est un des rares métiers qui offre une ascension dans l’échelle sociale. Moi qui suis fils d’ouvrier, j’ai pu à 25 ans accéder à un poste de cadre et à un meilleur niveau de vie. Je pense qu’il n’y a pas beaucoup de métiers qui offrent cette chance à des jeunes et à des gens de toutes origines » affirme-t-il dans les pages de BFMTV.

Le melting pot en cuisine


Il avoue que c’est assez rare de faire face au racisme dans le milieu culinaire où l’on trouve toute une mixité de nationalités.

« Il y a un melting pot dans les cuisines qui fait que le racisme y a difficilement sa place. C’est vrai qu’il y a peu de chefs noirs. Mais, je pense qu’il y a toute une jeune garde, dont je suis issu, qui est en train de monter et qui a des ambitions gastronomiques et envie de changer ce rapport à la cuisine africaine » soutient-il.