Après un mois d’invincibilité sur le fauteuil rouge de « Tout le monde veut prendre sa place », le jeu télé de culture générale présenté par Nagui, Mickaël essuie des accusations graves ; la production réagit et tente, par tous les moyens, de le disculper afin de ne pas ternir l’image de l’émission.

Au fil du temps, dans tous les jeux télé, c’est devenu la coutume chez les téléspectateurs. Lorsqu’un participant d’un quelconque jeu télé réalise un exploit extraordinaire, l’accusation d’être de mèche avec la production sonne comme une évidence.

Récemment, c’était déjà le cas avec le candidat des 12 coups de midi, Eric, le seul homme capable d’enchaîner 198 victoires consécutives sur 199 participations avec des gains approchant un million d’euros. Aujourd’hui, c’est autour de Mickaël, le nouveau champion de « Tout le monde veut prendre sa place ».

La production mise sur les dates pour faire taire…


En effet, Mickaël a fait son entrée dans le programme le 19 juin 2020 et enregistre jusqu’à présent, 25 victoires consécutives. Ce qui a éveillé les soupçons c’est que, le candidat tombait très souvent sur des questions se rapportant directement à son domaine de prédilection, c’est-à-dire le cinéma.

Cependant, le co-producteur artistique de l’émission, Philippe Douches, dans les colonnes de Télé Loisirs, évoque le simple fait du « hasard » puisque les questions qui créent scandales aujourd’hui, expliquait-il, ont déjà été redigées « en mars dernier ». Or, précisait-il, « notre champion a passé sa sélection le 30 avril, et il a tourné le 9 juin (…) », avant de réitérer encore plus que « Toutes ces questions ont été rédigées avant même qu’il ne passe sa sélection ». Pour lui donc, il n’y a pas lieu de polémiquer, « les dates parlent d’elles-mêmes ».

« Tout est fait trois mois à l’avance ».


Puis, il expliquait qu’en amont, « Tout est fait trois mois à l’avance », depuis « l’écriture des questions, leur correction, leur programmation ». Et rajoute en outre que l’équipe de rédaction et celle de sélection sont indépendantes, tout en précisant aucune modification n’est possible car : « Quand on programme une émission, on vérifie toujours qu’une même thématique ou que des questions n’ont pas été proposées quinze jours avant ou quinze jours après l’enregistrement d’un numéro ».

Bref, Tout le monde veut prendre sa place, poursuit-il, est un « jeu populaire qui évoque de nombreux sujets ». Ainsi, il est tout à fait banal, soutenait-il, de retrouver systématiquement des thématiques qui intéressent le public, à l’instar du cinéma, de la télévision, et du people. « C’est le principe même ! Ça fait quinze ans que ça dure. C’est notre ADN, on ne va pas l’enlever ! », rajoutant-il avant d’en conclure avec ironie que: « Des gens qui espèrent changer nos règles, il y en a toujours eu, et il y en aura encore ».
D’une façon ou d’une autre, le système de préparation de questions est déjà très bien rôdé. « Tout est cadenassé et nous sommes très vigilants », terminait-il.