L’ancien président Nicolas Sarkozy revient sur un article qu’un hebdomadaire avait publié quelques jours précédent son mariage avec son actuelle épouse Carla Bruni.

Et jusqu’à présent, l’ex-chef d’Etat, indique le magazine Paris Match, ne l’avait pas toujours bien digéré.

« Si tu reviens, j’annule tout ».


Nicolas Sarkozy, sans nul doute, commente Paris Match, ne « cherche pas à se faire plaindre ». Cependant, poursuit le magazine, « Quelques mois après leur rencontre lors d’un dîner chez des amis communs, Nicolas Sarkozy et Carla Bruni se disaient « oui » le 2 février 2008 dans le Salon vert du palais de l’Élysée ».

En cette période, le président de la République venait de divorcer avec Cécilia Attias. Une rupture douloureuse, qui aurait laissé des séquelles, d’autant plus que peu de temps avant son union , le Nouvel Observateur indiquait que le chef de l’Etat « avait envoyé un SMS éloquent à son ex-femme » : « Si tu reviens, j’annule tout ».

« En France, afficher son bonheur est aussi mal vu que d’afficher sa richesse ».


Un article « honteux » affirmait Nicolas Sarkozy, qui n’avait pas du tout apprécié cette parution. Et cela aurait pu finir mal car le président avait même déposé une plainte pour « faux, usage de faux et recel » à l’ endroit de l’auteur du papier.

« Tout était inventé, c’était destiné à faire mal », expliquait-il au micro de la rédaction de Paris Match. « Tout était bon pour m’abattre. J’ai souvent ressenti cette volonté de me délégitimer », poursuivait-il, avant d’ajouter que pour bon nombre de gens, il n’avait « pas le bon parcours, ni les bonnes origines, les bons diplômes, les bonnes manières ». Etiqueté, selon toujours ses propos, comme « un gamin immature », un « nouveau riche du pouvoir », Nicolas Sarkozy soutenait que « tous ces procès étaient injustes ».

Bref, s’il garantissait de ne pas « cherché la publicité » en faisant ces confidences sur son histoire d’amour avec Carla Bruni qu’il ne souhaitait pas non plus « cachée ni vulgaire », l’ex homme fort de droite déplore cependant une chose : s’être exposé beaucoup trop devant les projecteurs peu de temps où il s’apprêtait à officialiser sa relation avec la chanteuse. « En France, afficher son bonheur est aussi mal vu que d’afficher sa richesse », confiait-il dans « Le Temps des tempêtes ».

Selon lui, cette situation n’avait fait que vulgariser l’image d’un chef de l’État piégé par sa vie amoureuse, et investi de moins en moins dans ses charges présidentielles.