Au cours de l’année 2019, à la surprise générale, le programme emblématique de la deuxième chaîne, « Le plus grand cabaret du monde », a été arrêtée, et son animateur, Patrick Sébastien, viré du groupe France Télévisions. Durant une entrevue donnée au journal quotidien « Midi Libre », l’ex-animateur des Années Bonheur avait tout de même accepté de revenir sur cette année particulièrement difficile pour lui, surtout de son enfance difficile ravivée par les circonstances de son éviction.

Le célèbre interprète des « Sardines » et du « Petit bonhomme en mousse » avait beaucoup souffert de ce départ inattendu lorsqu’il se retrouvait encore au sommet de son art. Une souffrance à la fois psychologique et financière jusqu’au point de répercuter des douleurs physiques d’origine psychosomatiques. Le diagnostic a été effectué par un gastro-entérologue.

Ce grave traumatisme réveillé par son licenciement.


Par ailleurs, s’il n’avait pas bien digéré cette manière dont la production l’avait écarté après autant d’années de bon et loyaux services ( 20 ans ), ce qui lui fait le plus mal et qu’il ne tolère pas c’est la conséquence de ce licenciement aussi bien sur ses subalternes que sur sa propre personne. « Quand ils m’ont viré, je me suis retrouvé comme quand on me traitait à 8 ans. Comme ce 14 juillet où des mecs m’ont mis des marrons dans la gueule en me disant ‘va te plaindre à ton père, tu n’en n’as pas’. Là, ils m’ont fait pareil« , confiait-il.

En effet, Patrick Sébastien n’avait fait connaissance avec son papa qu’à un moment avancé de sa vie. Sa mère l’avait mis au monde lorsqu’elle n’avait que 17 ans. Et c’était donc le statut « fille-mère » de sa maternelle qui lui a valu ce mauvais traitement de la part de ses pairs. Par ailleurs, lorsque Patrick Sébastien ne subissait pas la maltraitance physique de ces derniers, il devrait faire face à leurs moqueries.

Bref, le chanteur avait finalement appris la véritable identité de son paternel à ses 18 ans. Mais la rencontre ne se produisit que tardivement, mais c’était dans une circonstance tragique : la mort de son petit-fils, à l’âge de 19 ans lors d’un accident de moto.