Toujours dans le cadre de la sortie de sa nouvelle autobiographie, Paul El Kharrat, troisième plus grand Maître de midi, multiplie dernièrement ses apparitions télé. Il est, ce mercredi 09 septembre, convié sur le plateau de Jean-Marc Morandini pour évoquer « Ma 153ème victoire » (Ed. HarperCollins). Sa mère Sophie, mêmement présente sur le plateau, en a profité pour confier son vécu par rapport à la maladie de son fils.

Paul El Kharrat, a brillé pendant près de six mois sur le plateau des 12 Coups de midi où il a su conquérir le public et Jean-Luc Reichmann de par sa personnalité et surtout son humour pince-sans-rire. Au terme de son parcours abracadabrantesque, le jeune autiste asperger de 21 ans a eu 152 victoires sur 153 participations et est répartie du jeu méridien de TF1 avec 691 522 euros de gains (vitrine des Etoiles Mystérieuses compris).

A son arrivée dans le jeu, Paul s’est de suite présenté en tant qu’autiste asperger. La raison : « Ça me permettait de planter le décor pour éviter qu’il y ait une quelconque étrangeté qui soit ressentie de la part des autres et que les gens savent ce que c’est« , comme il l’avait indiqué ce mercredi 9 septembre en direct de l’émission Morandini Live! Et c’est précisément son long combat contre cette maladie qu’il raconte dans son autobiographie.

Ce « soulagement » !


Ses parents avaient remarqué dès son plus jeune âge soit ses 03 ans que Paul El Kharrat était « différent » des autres garçons. Mais ils n’ont pu donner un nom à cette particularité qu’à ses 16 ans lorsque le diagnostic de son autisme fût tombé. Et ce fût un véritable « soulagement » autant pour Paul que pour sa mère Sophie.

« En ce qui me concerne, j’ai été soulagée parce que Paul est différent depuis qu’il a trois ans. Donc quand à 16 ans, on finit par mettre un nom sur cette différence, on est soulagés« , confiait-elle sur le plateau, avant de poursuivre : « Après, ça ne veut pas dire que c’est plus facile mais au moins, on sait de quoi il s’agit et ce qu’on peut embrayer derrière pour mieux l’accompagner. Le plus dur, c’est de le voir se débattre dans l’incompréhension des codes sociaux qui gèrent notre société. Quand on n’est pas armé pour comprendre, c’est dur, il faut lui expliquer« .

Une fierté pour Sophie…


Sauf que Sophie tout comme son fils ne baissait pas les bras pour autant. Paul El Kharrat a toujours pu compter sur l’appui de sa famille. Sa maman est très fière du parcours et de l’exploit réalisé par son fils dans les 12 coups de midi. « (Il) a eu ce courage d’aller contre toutes ses angoisses : le public, les lumières, les yeux fixés sur lui, le bruit, la musique… c’est autant d’agressions qui sont difficiles à supporter pour lui« , indiquait-elle le mois de mai 2019 sur TF1.