Ce dernier appel désespéré passé avant sa mort…

C’est le 29 mai 1982 que Romy Schneider a été retrouvée morte du haut de ses 43 ans dans un appartement parisien prêté par l’un de ses amis producteurs. Cette dernière avait, avant l’ultime moment fatidique, passé un dernier coup de fil à son « ami intime » d’antan.

Cette terrible accident de son fils David.


Cette dernière dont la vie n’a pas toujours été un long fleuve tranquille. Romy Schneider a été plus qu’anéantie après la mort de son fils David ayant succombé, un an plus tôt, des suites d’un effroyable accident. Rappelons-le, de retour d’une virée en vélo avec des copains, l’adolescent s’abstient de sonner au portail et préfère escalader les grilles de la propriété.

Son pied glisse sur un fil de fer, son corps bascule maladroitement et c’est le drame : l’adolescent est transpercé comme une fleur de coton. Son artère fémorale est perforée, mais il est encore en vie, lorsque ses grands-parents adoptifs accourent et que des secours se penchent au-dessus de sa petite vie ensanglantée. Une intervention chirurgicale s’impose. L’actrice se précipite au chevet de son fils. Il est trop tard. Dans les couloirs de l’hôpital, un cri s’élance. Puis, l’actrice s’effondre.

Complètement dévastée, Romy Schneider s’est même fait couper les cheveux afin de lui ressembler. La présence de sa fille Sarah n’a pas été suffisante pour panser sa douleur. Avant qu’elle n’ait rendu l’âme-l ‘actrice a-comme indiqué par Denis Poulin (ancien perruquier l’ayant côtoyée, NDLR) dans son ouvrage- Le destin tient à un cheveu sorti ce 22 octobre aux éditions Médiaspaul– passé un dernier coup de fil à son confident de l’époque.

« Elle l’avait d’ailleurs appelé la nuit de sa disparition, pour lui demander de la rejoindre, ce qu’il n’avait pas pu faire. »


Il s’agissait d’un assistant coiffeur d’Alexandre de Paris devenu « son ami « intime« . Ce dernier la réconfortant « les soirs de blues« . « Elle l’avait d’ailleurs appelé la nuit de sa disparition, pour lui demander de la rejoindre, ce qu’il n’avait pas pu faire. », raconte Denis Poulin.

Le lendemain, il fût terriblement déchanté en apprenant à la radio la mort de l’icône franco-allemande, dont le corps sans vie fût retrouvé à proximité d’un verre de vin et d’une boîte de médicaments entamée…

« À son réveil, il avait appris la terrible nouvelle à la radio et éprouvait depuis un sentiment de culpabilité insurmontable. », peut-on lire dans le livre en question.