Les aveux de Clémentine Sarlat ont conduit à un audit externe au sein même du groupe France Télévisions. A cet effet, trois journalistes ont été remerciés, et le quatrième s’est vu blâmé.

Au service des sports, la direction s’est vue prendre des mesures indubitables.

L’heure des sanctions a sonné !


Comme le rapporte Le Parisien, trois journalistes vont être mis à la porte suite à un audit mettant en exergue des faits de harcèlement et particulièrement au sein de la rédaction de Stade 2. La quatrième personne est blâmée.
« Ces décisions ont été prises suite aux conclusions de l’enquête interne réalisée après un témoignage rendu public (…) faisant état de faits de harcèlement et de propos sexistes », soulignait France Télévisions. Quant à l’identité des individus impliqués, aucun nom n’a été officiellement annoncé.

Les témoignages de Clémentine Sarlat dans le journal de l’Equipe ont beaucoup contribué à hâter cette enquête. La journaliste se plaignait d’isolement à son retour de congé de maternité. « J’allais à Stade 2 en pleurant », confessait la journaliste. Suite aux témoignages des 115 individus au sein du service des sports, le cabinet d’audit externe avait rendu son dernier mot à la fin du mois de juin par le biais de l’application Zoom. Et beaucoup appuyait les propos de Clémentine Sarlat.

Une bonne illustration d’une reportrice d’image qui dépeint « un monde exclusivement de mecs, dans lequel une femme a forcément mauvais caractère ». Elle signale aussi un « vestiaire masculin très permissif ». La publication du Parisien indique mêmement d’autres remarques des plus accablantes dont quelques femmes ont été victimes au sein de la rédaction.

Aux jeunes femmes qui suggéraient un article sur la boxe féminine, le rédacteur en chef leur a clairement répondu : « Pas question. Les femmes ne sont pas faites pour combattre mais pour être caressées ». Certaines des journalistes ont été qualifié de « salope ménopausée » ou un « on voit ta culotte, Aubade ».

Ce samedi 1er août, sur le réseau social à l’oiseau bleu, la ministre chargée de l’Egalité entre les hommes et les femmes, Elisabeth Moreno, a félicité Delphine Ernotte « d’avoir pris les mesures qui s’imposaient ».