Julie Mathieu, journaliste culinaire et rédactrice en chef de « Fou de Pâtisserie » et « Fou de cuisine », avait effectué récemment une révélation accablante sur les réseaux sociaux selon laquelle un jeune chef très « bien connu de la foodsphère parisienne » fait l’objet d’une grave accusation « d’harcèlement » et « d’agressions sexuelles » portée par la voix de « plusieurs femmes« .

En effet, dans une longue missive postée dans son fil Instagram le mercredi 12 août dernier, la rédactrice en chef, visiblement très engagée dans la lutte contre toutes formes de violences ou d’agressions faites aux femmes n’avait pas passé par quatre chemins pour rapporter les faits.

« Cette violence doit cesser et les agissements de cet homme doivent être condamnés« .


« Il y a quelques semaines nous avons été́ effarées d’entendre qu’un jeune chef, bien connu de la foodsphère parisienne, serait coupable de harcèlements et d’agressions sexuels sur plusieurs femmes travaillant pour lui ou évoluant dans le milieu de la gastronomie« , débutait-elle.

A bien y réfléchir, il faut dire que la journaliste très bien informée dans cette affaire. Les choix de ses mots ainsi que la précision de ses propos en témoignent fortement.
« Nous avons pris le temps de recouper les informations, de recevoir et de lire différents témoignages« , poursuivait-elle très pensive avant de s’assurer, non sans regret que « les faits semblent malheureusement se confirmer aujourd’hui, et même se révéler un peu plus chaque jour« .

Puis, très compatissante, Julie Mathieu, s’était tournée vers les victimes en reconnaissant avant tout leur courage d’avoir pu briser le silence car force est de constater que c’est effectivement le tabou de la parole liée à cette pratique qui la perpétue, en grande partie, génération après génération.

« Les langues se délient, le courage progresse au sein des victimes, à l’image du témoignage de @bonnyclea » [une jeune femme qui avait confié avoir été agressée sexuellement par un restaurateur au cours du mois de janvier 2019; ou encore celui de Céline Pham qui racontait sa version des faits dans Vanity Fair, l’édition de juin 2019, NDLR]. Et la nausée nous monte à la gorge« , soutenait toujours la journaliste gastronomique, totalement estomaquée par cette histoire. Une source rapportait qu’un ancien candidat du Top chef serait à l’origine de ces actes.

Bref, pour manifester sa solidarité envers les victimes, Julie Mathieu avait prononcé une lourde sanction contre ce jeune chef parisien. Primo, il ne sera plus abordé en aucune manière dans tous les magazines où elle officie ni même être mentionné dans ses réseaux sociaux. Secundo, la couverture médiatique de tous les événements où il participera ou qui concernera de près ses restaurants seront boycottés.

« Le milieu de la cuisine et de la gastronomie n’est pas un monde à part. Cette violence doit cesser et les agissements de cet homme doivent être condamnés« , déclarait-elle pour justifier sa décision.

Pour conclure, elle ne divulguera pas encore l’identité de ce jeune chef parisien non pour le protéger mais tout simplement « par respect pour la parole des victimes, le travail de la justice et ce qu’il reste de la présomption d’innocence, et parce que nous sommes fondamentalement contre les tribunaux populaires« .

Et effectivement, Cette affaire fait écho à celle de 2019 qui concernait un ancien candidat de Top Chef. Bien que les internautes s’enflamment en imaginant des liens entre ces affaires, la rédactrice en chef, préférant toujours jouer la carte de la prudence ne laissait pas filtrer aucun nom tout en indiquant cependant qu’il n’est pas le même que celui de Top Chef.