La circonscription auquel l’agresseur appartient a déclaré que celui-ci était “en situation irrégulière sur le territoire français”.

Quelques jours seulement suivant l’agression ayant conduit à la mort de Philippe Monguillot, conducteur de bus à Bayonne, quatre suspects ont immédiatement été arrêtés, mis de suite en garde à vue et en examen avant d’avoir été incarcérés.

Les accusations pesant sur les quatre suspects.


Deux des suspects en question sont retenus pour tentative d’homicide volontaire. Le troisième individu pour soustraction de criminel à l’arrestation et aux recherches. Et la quatrième personne, lui, est acculée de non-assistance en danger. France Bleu a mené sa petite enquête du côté des voisins et des riverains des environs de Balichon où résidait ce dernier. Le portrait qui en est ressortit est en majorité très calomnieux.

Un clandestin !


Le principal concerné campait dans le logement de sa compagne disparue. L’office HLM de la Communauté d’agglomération Pays Basque, Habitat Sud Atlantique, avait entamé une procédure à l’entame du mois de décembre afin qu’il déguerpisse une bonne fois pour toute de l’appart. Le directeur général Lausséni Sangaré a dévoilé que l’individu « était en situation irrégulière sur le territoire français ».

Sa voisine de palier, une dame aux environs de la cinquantaine a souligné à France Bleu qu’« il logeait les jeunes qui ont agressé le chauffeur de bus ». « Je le connaissais, bien sûr qu’on le connaissait dans la Tour. Il buvait des bières et consommait de la drogue. [… ] Et de poursuivre : Il n’avait ni eau, ni électricité. Il allait boire son café à la Maison de la vie citoyenne (MVC). Il faisait peur, il était agressif ».

Le directeur de la MVC Éric Braud a corroboré les propos de la cinquantenaire. « Il venait boire un café, on sait qu’il avait des problèmes d’addictions plus, plus, plus. Donc ça pose la question de la psychiatrie, comment on accompagne ces gens-là, de quelles réactions on a », indiquait celui-ci au micro de France Bleu. Il a raconté avoir maintes fois « alerté le Conseil local de sécurité et de la prévention de la délinquance ». Mais en vain ! Il n’y a jamais eu de retour.

Jour des obsèques.


La famille du regretté Philippe Monguillot a posté sur Facebook que ses funérailles se tiendraient ce « lundi 20 juillet à 14h30 à l’église Sainte-Croix de Bayonne ». A titre de rappel, ce 8 juillet dernier, 6000 personnes habillées en blanc se sont rassemblées dans les rues de Bayonne en hommage à la victime.