Un célèbre journaliste a critiqué violemment Jean-Pierre Pernaut. Pour lui, le départ de JPP marque la fin des « 33 années de lavage de cerveau ».

Le dernier JT de 13 heures de Jean-Pierre Pernaut, présenté le vendredi 18 décembre, a réuni 8,13 millions de téléspectateurs, soit 59% de part de marché. Malgré ce succès indiscutable ainsi que sa notoriété, le journaliste compte autant d’ennemi dans le métier.

« Une rare lueur d’espoir en cette annus horribilis : le départ de Jean-Pierre Pernaut après 33 années de lavage de cerveau », écrivait Bruno Masure via son compte Twitter .

« Démagogie assumée, populisme frisant parfois le complotisme, clins d’oeil à la droite extrême, absence totale de hiérarchie dans l’info, bref la totale ! », poursuivait-il, avant d’ajouter à la fin de ce texte poignant : « Sans regret ». Une sortie qui a suscité la colère noire des admirateurs du papa de Lou et Tom.

Il faut dire que Bruno Masure est loin d’être le seul à critiquer le label JPP depuis ses 33 ans passés aux commandes de son journal. Libération n’avait jamais caché son mépris vis-à-vis du style de présentation adopté par le mari de Nathalie Marquay.

Pour marquer le départ de JPP, le quotidien a republié les différentes critiques tout au long de ces trois décennies.

« Il y a belle lurette que Jean-Pierre Pernaut n’informe plus : il reflète ; ou du moins, il croit qu’il reflète. C’est-à-dire qu’il flatte (…) On ne prétendra pas que Jean-Pierre Pernaut flatte le front le plus national de ses téléspectateurs ; mais on n’irait pas jusqu’à écrire le contraire », affirmait Philippe Lançon en 1998.

La réponse bien tranchée de Jean-Pierre Pernaut !


Mais pour le présentateur de 70 ans, « Si s’intéresser aux gens c’est être populiste, je suis populiste », déclarait-il au micro de la rédaction d’Ouest-France, il y a quelques semaines. « Il y a un tout petit milieu parisien qui n’aime pas la proximité. Pour moi, c’est du respect, de donner la parole aux gens », s’expliquait-il.