Le chien de la défunte Elisa Pilarski, Curtis, va bientôt subir une évaluation comportementale près de la ville de Toulouse. Aussi, les résultats des tests ADN prélevés sur les Soixante (67) autres canidés éventuellement suspectés d’être à l‘origine des morsures provoquant l’effroyable décès de la jeune femme seront communiqués vers la fin du mois d’août 2020.

Pour rappel, le corps d’Elisa Pilarski a été retrouvé dans la forêt de Retz le 16 novembre 2019 lorsqu’elle était partie de chez elle pour promener ses chiens. Au vu des résultats de l’autopsie, sa mort a été provoquée par des « morsures d’un ou plusieurs chiens ». Depuis cet instant, une vénerie a été organisée dans les parages ; Curtis, le chien de la défunte, était même dans le viseur.

Curtis: principal suspect.


D’après l’autopsie, la mort d’Elisa Pilarski survenait après « une hémorragie consécutive à plusieurs morsures de chiens aux membres supérieurs et inférieurs ainsi qu’à la tête« . Depuis que les résultats de l’autopsie ont été connus, les avis divergent.
En effet, certains pointent du doigt le comportement de Curtis, un American Staffordshire ; d’autres y compris les proches de la victime, misent sur les autres chiens de chasse. Ce qui laisse planer le mystère dans cette affaire.

Mais d’une façon ou d’une autre, tout le monde espère trouver leur compte dès que les résultats des tests ADN prélevés sur 67 canidés seront connus. Pour le moment, en attendant son évaluation comportementale ainsi que le verdict final, Curtis, classé « principal suspect« , a été placé, depuis le mois de mars dernier 2020 dans un centre animalier à proximité de Toulouse.

Cette évaluation comportementale, menée par un vétérinaire à Balma, sera réalisée « dans les prochains jours ». D’après Alexandre Novion, l’avocat de Christophe Ellul (le compagnon d’Elisa Pilarski), au micro de la rédaction de La Dépêche « Il n’y a pas encore de date arrêtée ».

Selon Stéphane Cluseau, vétérinaire chez Sarl Citizen Vet et consultant pour Animoscope, « Le but ( évaluation comportementale, NDLR), c’est d’arriver à définir le danger potentiel que représente le chien ». « Ce danger, poursuivait le médecin vétérinaire, va être basé sur la morphologie, mais aussi sur la probabilité qu’il puisse passer à l’action ».