A partir de 17 septembre prochain, Anne Roumanoff débutera sa nouvelle rentrée sur la chaîne France 2 avec la pastille humoristique « Roumanoff et les garçons », à 19h45 !
En effet, France 2 prévoit de multiplier les audiences des infos des 20 heures et divertir ses téléspectateurs. A quelques semaines du lancement de cette émission, la comédienne qui a passé son été à travailler, raconte ses projets à la rédaction de Télé CableSat.
A bien y réfléchir, il peut y avoir des similarités entre cette nouvelle émission de France 2 et la pastille humoristique de TF1 « Canteloup » qui passe juste après son journal de 20heures. Mais Anne Roumanoff, en bonne professionnelle, avait évité d’aborder tout sujet rapportant à la concurrence. L’humoriste reconnaissait tout de même que sans la réussite de TF1 et de Nicolas Canteloup, la production de France 2 ne lui aurait jamais proposé le programme en question.
« Il ne passe pas à la même heure. En outre, il a fait des audiences à 9 millions ! Moi, je démarre de beaucoup plus bas. Donc, on se calme tout de suite« , déclarait la comédienne.
En effet, « Roumanoff et les garçons » mettra en scène, racontait-elle, : « Des comédiens et moi allons proposer des parodies, des pubs, des chansons, des bandes-annonces, un zapping… Il y aura des séquences en plateau et en public, mais aussi des magnétos » où l’humoriste va encore se déguiser « en Martine Aubry, Valérie Trierweiler, Angela Merkel, Carla Bruni… Le ton sera bienveillant, taquin. On égratigne plus qu’autre chose. »
Anne Roumanoff, un début de carrière difficile.
En dehors de la télé, en août, l’humoriste avait lançait son dernier spectacle avec un titre qui sonnait déjà tout drôle « Anne(Rouge)manoff ». Avec sa notoriété, bâtie depuis maintenant vingt-cinq ans, elle reste toujours sidérée d’en être parvenue là.
« Les gens du métier ne m’ont fait aucun cadeau et encore maintenant, je trouve« , confiait-elle sans pour autant décourager les jeunes.
Elle se souvint encore de la moquerie qu’on lui réservait toujours. « On me disait : ‘T’es moche, t’es pas une vraie comédienne’. Ce ne sont pas des choses qu’on dit forcément à un homme. « Ces propos s’appuyaient surtout sur des bases misogynes. « On considère normal qu’il y ait plusieurs humoristes hommes, comme si les humoristes femmes étaient une catégorie à part « , déplorait-elle