Au cours d’un entretien fleuve accordé au magazine ELLE, Brigitte Macron est revenue sur les horribles lettres très inquiétantes qu’on lui a adressées depuis sa venue à l’Elysée…

Brigitte Macron a lâché la bride au micro du magazine Elle. Elle s’est livrée à cœur ouvert sur des sujets très intimes de sa vie. Depuis qu’elle ait foulé le sol de l’Elysée, Brigitte Macron reçoit des étranges lettres et ce de façon très fréquente.

Des lettres en rapport avec des problématiques pour lesquelles elle se bat au quotidien puisque la Première dame a toujours été une femme engagée. Elle tient à cœur tout ce qui se rapporte à la “lutte contre les exclusions, notamment ce qui touche au handicap, à l’éducation et à la maladie.”

En tant qu’ancienne professeure, la cause des jeunes enfants ne lui a jamais laissé de marbre et encore plus lorsque l’on évoque les violences ou toutes sortes de maltraitances dont ils en sont victimes.

« J’ai cette nécessité chevillée au corps ».


Je voulais savoir, comprendre, aider. Je ne suis pas Candide au pays de l’Eldorado, je savais que cette violence existait, mais à ce point, je ne l’imaginais pas. La vie m’avait épargnée. J’ai commencé à entendre des témoignages sur ces violences dès qu’Emmanuel [Macron] est entré en politique.”, confiait la Première dame, avant de poursuivre : “Depuis trois ans, plus d’une lettre sur deux que je reçois à l’Élysée émane d’un enfant, d’un adolescent ou de parents qui me font part de violences physiques, psychologiques et sexuelles. Cet été, c’était presque 100 %. Quand les gens sollicitent l’épouse du président, c’est qu’ils ont déjà tout essayé auparavant.”

Et la femme d’Emmanuel Macron d’assurer de lever sa voix pour lutter contre ces violences en question : “J’ai une conscience plus qu’aiguë de l’extrême vulnérabilité de l’enfance, et j’ai la conviction qu’il faut agir en amont pour la protéger. J’accompagne Emmanuel à l’Élysée pendant cinq ans avec comme motivation le désir d’être utile. Mon but est de porter la voix de ceux que l’on n’entend pas […] J’ai cette nécessité chevillée au corps, c’est une conviction très intime. Mais je n’imaginais pas à quel point ils avaient besoin de nous.”

Et de conclure: “Je vous ai parlé des courriers, mais je ne fais pas un déplacement, même sur un tout autre sujet, sans que ce problème me soit soumis d’une manière ou d’une autre. Pas un seul !”