Quelques mois après la disparition de Christophe, la vente aux enchères de ses biens a battu tous les records et avait rapporté une coquette somme à plusieurs chiffres…
En effet, suite à la requête de sa femme Véronique et de sa fille Lucie, la vente aux enchères des biens du chanteur Christophe a eu lieu le samedi 7 novembre dernier. Et l’évènement a rencontré un véritable succès à en juger à la somme totale récoltée.
Pour rappel, Christophe a passé l’arme à gauche le 16 avril 2020 des suites d’un emphysème pulmonaire aggravé par le coronavirus. Plus de deux mois plus tard, Véronique Bevilacqua, la femme de l’artiste, de passage à l’antenne de France Inter dans l’émission Le Grand atelier avait annoncé son projet de mettre aux enchères les affaires de son défunt mari.
« On a été tous les deux des collectionneurs, de choses différentes même si tous les objets américains nous ont branchés tous les deux », déclarait-elle, avant de s’assurer : « On ne peut pas trouver tout ça sur une brocante ! Moi, j’ai ma collection personnelle de juke-box, de posters, je suis blindée chez moi ». Mais malheureusement, terminait-elle, « je ne peux rien garder ».
« C’est la magie et la différence entre un musicien populaire et un musicien culte… »
À huis-clos, la vente organisée par la maison Cornette de Saint Cyr s’est très bien déroulée. Les acheteurs, muni de leurs téléphones et connectés sur Internet, se sont rués vers les effets personnels du chanteur.
En effet, une guitare peinte à l’effigie du chanteur par le célèbre dessinateur et réalisateur Enki Bilal, proposée au départ à 4000 euros, n’avait été adjugée qu’en atteignant 25 000 euros. Idem pour son disque d’or obtenu grâce à son titre.
Estimé à seulement 800 euros, le prix a grimpé à 15 000 euros. En outre, un lot de lunettes qui a été estimé pour 250 euros était parvenu jusqu’à 11 000 euros. A l’issue des enchères, la somme totale obtenue a été multiplié par « six », soit 650 000 euros.
« C’est la magie et la différence entre un musicien populaire et un musicien culte. Christophe est culte, tout ce qui touche à sa personne, à son environnement, suscite plus que la passion, la ferveur », commentait le commissaire priseur Arnaud Cornette de Saint Cy.