Après avoir fait part du décès de son patriarche le 12 septembre dernier, Élie Semoun s’insurge contre le gouvernement qu’il accuse d’avoir « tué » son père.

Sachant la belle relation qu’il y a eu entre Elie Semoun et son père, cela va sans dire combien il est certainement effondré de sa mort. Toujours sous le choc, l’humoriste vient de s’insurger contre les mesures prises par le gouvernement dans la gestion de la pandémie à Covid-19. Il avance, en effet, que c’est le confinement qui a accéléré la disparition de son père résidant depuis des années dans les Ehpad.

« La lecture des nouvelles mesures me met en colère, débutait ainsi Élie Semoun. Il est très douloureux pour moi de l’écrire, mais le confinement a tué mon père« , assurait-t-il, tout en soulignant qu’il ne cherche aucunement à « se lancer dans (un) débat« .

Puisque comme il ne pouvait pas le voir depuis un long moment faute du confinement où l’on avait refusé l’accès des visites aux familles, cela, a selon lui, contribué à aggraver l’état de santé de son père. Il ressent donc le besoin de « rendre publique que l’arrêt obligatoires de [ses] visites à son Ehpad durant deux mois a accéléré son déclin, déjà fragilisé par Alzheimer« .

« Parce qu’un je t’aime, un baiser, un geste, valent mieux que la solitude dans laquelle nous plonge la peur de ce virus »


Après quoi Élie Semoun a estimé qu’il trouve « criminel d’empêcher nos anciens d’être entourés de l’amour de leurs proches » avant de rajouter : « Parce qu’un je t’aime, un baiser, un geste, valent mieux que la solitude dans laquelle nous plonge la peur de ce virus, pour des raisons qui échappent à tout le monde… et qui tuent notre économie, notre chère culture, nos rapports sociaux et nos parents« .

« Il n’a plus le moral parce qu’il ne nous voit plus ma sœur et moi, depuis un mois. Donc il dépérit« , expliquait-il. Une chose au sûr, il pourra toujours compter sur l’appui de sa vaste communauté.