Comme indiqué dans les colonnes du Figaro, une partie du nouveau service de vaisselle commandé par Brigitte et Emmanuel Macron au courant de l’année 2018 qui a tant fait polémique serait exposée au Musée national de céramique de Sèvres dès ce 18 novembre.

Au courant de l’année 2018, à tout juste une année et quelques mois depuis leur arrivée à l’Elysée, Brigitte et Emmanuel Macron se sont retrouvés au cœur d’une énorme polémique. En effet, le couple présidentiel avait décidé de s’offrir un nouveau service de vaisselle auprès de la Manufacture de Sèvres, histoire de donner un coup de jeune aux diners officiels.

Comme indiqué, le 10 juin de cette année dans le JDD, L’Elysée avait souhaité effectivement changer tout le service en porcelaine du palais datant du mandat du président Jacques Chirac et il n’y a rien d’étonnant sachant l’intérêt que porte la Première dame à la décoration. La polémique était surtout centrée sur le prix de ce service : 50 000 ou 500 000 euros ?

Si l’on se réfère aux propos tenus par l’hebdomadaire, Brigitte et Emmanuel Macron auraient dépensé 50 000 euros pour « 900 assiettes de présentation et 300 assiettes à pain, soit 1 200 pièces ». Cette somme en question « serait principalement consacrée à la rémunération des artistes » et designers ayant travaillé sur les esquisses.

Le Canard Enchaîné, quant à elle, affirme que le service de communication de l’Elysée aurait oublié un zéro dans la facture étant donné que le véritable prix serait plutôt de l’ordre de « demi-million d’euros ».

50 000 euros ou 500 000 euros ?


Quant à la somme réelle déboursée par l’Elysée pour ce nouveau service, Le Canard enchaîné raisonnait à partir des tarifs ordinairement appliqués par la Manufacture de Sèvres. Une simple assiette couterait, en effet, entre 500 et 15 000 euros. Un chiffre qui prête plus à scandale que la Manufacture de Sèvres « dépend du ministère de la Culture et sommes financés à 60% par l’État [ainsi donc par le contribuable] et à 40% grâce à nos recettes propres« , comme l’explique sa directrice générale, Romane Sarfati au Figaro.

Et de souligner : « Les attributions de pièces de la Manufacture pour les besoins de la présidence de la République, dont ce nouveau service, font partie de ses missions. L’Élysée ne sera donc pas facturée pour cette commande. J’ai simplement demandé une enveloppe supplémentaire de 50 000 euros pour rémunérer les deux artistes finalistes qui ont fait des esquisses, ainsi que le lauréat pour la conception et la réalisation du projet retenu par la présidence« . Ce dernier qui n’est autre que le designer Évariste Richer.

L’on peut lire dans les colonnes du Figaro qu’une partie de ce service de vaisselle en question 1 200 sera exposée au Musée national de céramique de Sèvres à compter de ce 18 novembre à venir.