Convié ce samedi 10 avril dans « Apolline de Malherbe, le rendez-vous » sur l’antenne de BFMTV, Philippe de Villiers crache sur le président de la République. Brigitte et Emmanuel Macron l’auraient-ils simplement utilisé pour arriver à leurs fins ? Le propriétaire du mythique Puy-du-fou ne se retient pas pour régler ses comptes envers le Chef de l’Etat.

Invité ce 10 avril sur l’antenne de BFMTV dans « Apolline de Malherbe, le rendez-vous », Philippe de Villiers a laissé entendre avoir été « manipulé » par les Macron.

« Pour moi, c’est une faute majeure » !


Le sujet principal de l’interview était notamment la promotion de son dernier essai, Le Jour d’après (éd. Albin Michel). Dans la foulée, que le fondateur du mythique Puy-du-fou ne pouvait ne pas évoquer la situation sanitaire actuelle. Il n’a pas hésité à faire part de sa position. Contre toute attente, l’allié d’Emmanuel Macron s’est insurgé contre les mesures de restriction mises en place par le gouvernement pour enrayer la pandémie à Covid-19.
« Pour moi, c’est une faute majeure« , déplorait-il lorsqu’il a abordé la notion de commerces dits « essentiels » de ceux « non-essentiels« .

Philippe de Villiers assurait avoir fait les choses autrement s’il avait été au pouvoir. « J’aurais dit ce que je vois tous les jours. Il y a de la contamination dans le métro, dans les grands espaces qui sont préservés. Dans les trains, par exemple. Mais on ne touche pas à la dame SNCF« , lançait-il et ce en dépit des sempiternels mises en garde des professionnels de santé qui sollicitent la fermeture des espaces favorisant les clusters.

« Ils s’en foutent tous qu’on crève. Qui est-ce qui va crever ? Nous, les indépendants. » !


L’ex-député européen de poursuivre : « Le petit commerçant qui est en train de crever, on s’en fout. C’est très grave. » Il s’est ensuite violemment attaqué à Emmanuel Macron en affirmant que le président de la République « s’en fout qu’on crève« .

Et de réitérer : « Ils s’en foutent tous qu’on crève. Qui est-ce qui va crever ? Nous, les indépendants. » Tout ce qui lui préoccupe, assure-t-il, c’est « sa réélection ». Philippe de Villiers d’ensuite rajouter que la suppression de l’ENA n’ »est qu’une diversion » de la part d’Emmanuel Macron.