Retour sur la fois où Emmanuel Macron a été recadré par Jamel Debbouze au décours d’un dîner.
Emmanuel Macron a toujours été connu pour ses qualités de séducteur…Dans le sens intellectuel. Au courant du mois de janvier 2019, Nicolas Domenach en personne avait, lors de son passage sur les ondes RTL, concédé : « Je l’appelle le boa séducteur, parce qu’au fond, il vous plante ses yeux dans les yeux et puis il ne vous lâche plus« . Et de souligner : « C’est une séduction sur le fond, il faut qu’il vous convainque ! »
« Il a un regard bleu transparent, il ne cille pas des yeux, donc il vous fixe, il vous harponne (…) et il est très tactile« , avait fait constat Corinne Lhaïk, auteure du Président cambrioleur (Éd Fayard) au micro d’Europe 1.
Mais force est de constater que son opération séduction ne marche pas toujours à tous les coups. « En petit comité, Macron déploie ses capacités d’acteur, il peut cibler ses flèches, il maîtrise pas mal de registres. Face à un public anonyme, la martingale fonctionne moins bien. »
Dans son ouvrage, Corinne Lhaïk est revenue sur une scène assez surréaliste qui a eu lieu à l’automne 2016 au décours d’un dîner organisé par Luc Besson. Emmanuel Macron, d’antan candidat à la présidentielle de 2017 était assis autour de Nicolas Hulot et Jamel Debbouze à la même table. Et l’époux de Brigitte Macron de tenter de séduire les deux personnalités. Mais c’était sans compter la réaction du mari de Mélissa Theuriau.
« On parle aussi banlieues et Macron se lance dans un discours formaté, sur la formidable énergie de ses jeunes habitants. » Et Jamel Debouzze de lui lâcher : « Écoute, monsieur le ministre, tu vas fermer ta gueule« .
« Un bel effet »
« C’est dit sur le ton de la blague, mais l’apprenti ès quartiers est renvoyé dans ses buts« , peut-on lire dans le livre. Mais force est de constater qu’il parvient toujours à ses fins puisqu’il a tout de même réussi à taper dans l’œil de Jamel Debbouze.
Un an après leur rencontre, l’humoriste révélait sur les ondes de RTL que l’actuel président de la République lui avait fait « un bel effet ». « Je l’aime bien (…) J’ai envie que ce mec réussisse. J’aimerais bien. Ça nous rendrait tous service« , affirmait-il en 2018.
« 39 ce n’est pas un âge présidentiel, c’est une pointure.« , lâchait-il également.