« Regarde-moi ces connards », quand Emmanuel Macron se lâche devant sa télé…

Entre le président de la République et les journalistes, ce n’est pas une affaire qui roule. Ils lessivent Emmanuel Macron à longueur de temps. L’enquête menée par Corinne Lhaïk publiée dans les colonnes du Paris Match ce jeudi 26 novembre indique que le mari de Brigitte Macron ne se prive aucunement à se déchaîner sur la presse…

Emmanuel Macron plus populaire que jamais.


Un exemple est celui survenu le mois de juillet 2020, alors que le gouvernement est en plein remaniement, c’est devant sa télé qu’Emmanuel Macron s’est complètement laisser-aller: « Regarde-moi ces connards« , lâchait-il à BFMTV. Pour le Chef de l’Etat, ce sont en effet les journalistes qui sont responsable de son image publique. Sans compter sa côte de popularité. Selon une étude Odoxa publiée le 17 novembre dernier, la côte du président est montée de cinq points depuis la rentrée (43% d’opinions favorables).

« Les Français ne savent pas qui je suis« , s’était-il plaint à Corinne Lhaïk, cette dernière en relation avec le président depuis 2011 et à l’occasion « d’ultimes confidences » recueillies au cours de la pause estivale. En témoigne ses nombreux coups de gueule contre la presse.

Celui du 1er septembre 2020 illustre parfaitement ces propos avancés ci-dessus lorsqu’Emmanuel Macron s’est emporté contre un journaliste du Figaro tout en le recadrant sans ménage devant les caméras de LCI : « Ce que vous avez fait là, compte tenu de la sensibilité du sujet, compte tenu de ce que vous savez de l’histoire de ce pays, est irresponsable. Irresponsable pour la France, irresponsable pour les intéressés ici, et grave d’un point de vue déontologique« . Il y avait bien lieu au risque d’engendrer un incident diplomatique.

Quand il ne s’en prend pas à eux publiquement, Emmanuel Macron n’hésite pas à leur faire barrage come la fois où le chargé de communication de Joseph Zimet avait pris la décision irrévocable de totalement verrouiller sa communication en avril 2020 au point qu’aucun journaliste n’ait assisté à ses déplacements et ce ni au CHU du Kremlin-Bicêtre ni à Marseille lorsqu’il rencontrait le très médiatisé professeur Didier Raoult. Ce qui est plutôt rare.

Privés de déplacements, reprochés de ne pas respecter la distanciation sociale malgré les recommandations strictes du gouvernement, l’Association de la presse présidentielle ne manquait de leur faire part de leurs reproches via un communiqué.