La participation de Roselyne Bachelot à la célèbre émission de Cristina Cordula , Les Reines du shopping a provoqué la salve de la critique. Mais la principale intéressée, imperturbable du haut de son fauteuil de ministre de la Culture, n’avait pas donné sa langue au chat. Elle avait répondu sèchement à ses détracteurs tout en assumant son choix.

Une très bonne nouvelle pour les admirateurs de la mode. A compter du 24 août prochain, la nouvelle saison des Reines du shopping, animée toujours par l’incontournable Cristina Cordula, sera diffusée sur l’antenne de M6.
Parmi les nouveautés apportés par la Brésilienne la plus célèbre du PAF, les téléspectateurs passeront une semaine entière à admirer que des « jumelles », suivie d’une autre où l’on ne verra défiler que des « célibataires » et une autre encore avec une pléthore de « célébrités » avec la participation, entre autres, de Julie Zenatti, Hapsatou Sy, Julia Vignali et Roselyne Bachelot, celle qui venait tout juste d’être nommée par Emmanuel Macron au portefeuille ministériel de la Culture.

Qui s’y frotte s’y pique.


Une partie de l’émission tournée avec la politicienne âgée actuellement de 73 ans, diffusée en avant première le mardi 11 août dernier avait donc provoqué un grondement assourdissant sur les réseaux sociaux.
« Chère Roselyne Bachelot, pouvez-vous nous expliquer ? Vous pensez vraiment que c’est votre rôle ? En ces temps terribles pour la culture, ça s’apparente vraiment à un énorme foutage de gueule ! » (…) « Moi je suis d’accord avec vous. Ministre ou pas… Qu’est-ce qu’un politique vient foutre dans ce genre d’émission », pouvait-on lire sur le fil des commentaires.

Roselyne Bachelot, toujours aux aguets, très connue en outre pour ses langages crus, n’avait pas passé sous silence toutes ces remarques acerbes. Madame la ministre s’était donc servi de son compte Twitter pour les remettre à leur place : « Cette émission a été tournée il y a plusieurs mois avant la crise pandémique et est destinée à financer une association de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Je suis fière de cet engagement », a écrit la ministre de la Culture.