Ce jeudi 4 juin, c’est à l’église de Saint-Germain-des-Prés que se tient les obsèques du regretté Guy Bedos.
Cet homme, qui de son vivant, était un homme complet et qui est désormais plus que l’ombre de lui-même. Et Jean-Paul Belmondo, son frère de cœur reste sans voix. 280 personnes sont présentes pour rendre un dernier hommage à Guy Bedos, l’illustre humoriste qui a rendu l’âme à 85 ans le 28 mai suite à sa maladie. Il y a eu des salves d’applaudissements faits à son honneur.
Toutes ses connaissances du show-biz de près ou de loin sont là :
Jean Dujardin, Muriel Robin et sa compagne Anne Le Nen, Benoît Magimel, Fanny Ardant( gantée), Catherine Frot, Emmanuelle Béart, Elie Semoun (le crâne rasé), Michel Drucker, le compositeur Vladimir Cosma, Macha Méril (derrière une visière), Virginie Efira et son chéri Niels Schneider (arrivés en retard)… la cérémonie s’est fait en respect des mesures sanitaires, pour ce, plusieurs sièges ont été inutilisés afin de maintenir la distanciation sociale ; le gel hydroalcoolique a supplanté l’eau bénite. Un standing ovation jamais deux sur Terre.
Et pourtant, une personne semble être complètement à la merci du chagrin, comme si une partie de lui est partie avec le défunt. Les yeux rougis par les larmes et la bouche dissimulée derrière un masque, Jean-Paul Belmondo est telle une statue à la vue de « son frère Guy » totalement immobile dans son cerceuil noir laqué. Une épreuve de plus pour Bébel après les disparitions de Michel Picolli et Jean-Loup Dabadie.
« La mort de Guy me brise le cœur une fois de plus. Il a été mon tout premier ami dans ce métier ».
Pour le meilleur ou pour le pire, depuis, ils étaient inséparables.
Michel Boujenah, également, s’est exprimée avec un message des plus touchants.
Doria Tillier interprète la chanson préféré de celui-ci, Ma plus belle histoire d’amour ; Nicolas au piano. Aussi beau que soit ces obsèques, il a été difficile de ne pas s’éclater en sanglots.