Kendji Girac a failli « perdre ses doigts » à cause d’un job dans sa jeunesse.

Rappelons-le, le public découvre Kendji Girac, lors des auditions à l’aveugle de la saison 3 de The Voice au courant de l’année 2014 où il reprend un titre de Maître Gims, Bella, en version gitane. Quelques semaines plus tard, il remporte haut la main la saison.

Et depuis l’étoile montante a commencé son ascension dans le monde de la musique. Après 3 albums qui ont tous remporté du succès, l’artiste de 24 ans vient, le vendredi 04 octobre dernier, de sortir son quatrième album.

« Jusqu’à en avoir des cloques sur les doigts. Je saignais même »


Comme il l’avait fait remarquer lors de son interview à Brut, « ses premières leçons de guitare » fût pour lui l’un des instants inoubliables de sa vie d’artiste pensant laquelle Kendji Girac raconte avoir imploré son paternel de lui dispenser des cours de guitare puisque ça a toujours été sa passion.

Chose dont son père a refusé : « Il m’a dit : ‘Non, je ne peux pas t’apprendre, parce que moi, j’ai appris tout seul. Donc tu feras pareil ». Et le jeune artiste de confier : « Je me mettais les CD des Gipsy King dans la voiture et j’apprenais pendant des heures et des heures jusqu’à en avoir des cloques sur les doigts. Je saignais même, des fois, des doigts. »

Kendji Girac élagueur avant d’être sous les feux des projecteurs.


Quand il était plus jeune, Kendji Girac travaillait pour le compte de son père dans sa société d’élagage. En effet, avant de connaître la chaleur des feux des projecteurs, il exerçait le métier d’élagueur. Peu doué pour les études comme il a pu l’avouer et scolarisé au gré des déplacements familiaux, Kendji Girac a délaissé précocement les bancs de l’école soit du haut de ses 16 ans, peu de temps après ses années de collège.

Son père l’avait alors encouragé à rejoindre l’entreprise familiale. Il était donc chargé de la coupe de branches mortes ou vivantes d’arbres et c’est effectivement en s’adonnant à cette activité qu’il a failli « perdre ses doigts« .

« C’est vrai que j’ai failli perdre mes doigts plus d’une fois, racontait-il à Konbini. J’ai coupé beaucoup d’arbres qui étaient dangereux, pas simplement pour le plaisir. Et du coup avec mon père, c’est vrai, avec des tronçonneuses, près du visage, avec des sécateurs pour couper des branches, et des fois la corde s’emmêlait dans les branches et on essayait de lever ce sécateur et là, le truc pouvait remonter et nous couper les doigts. » Heureusement qu’il s’est épargné cet accident sinon il aurait pu, aujourd’hui, ne pas jouer de la guitare…