Paul, au beau milieu de son parcours atypique sur le plateau du célèbre jeu méridien de la première chaîne a failli tout foutre en l’air après ce geste de Jean-Luc Reichmann qui l’a déstabilisé. Le candidat livre avec beaucoup d’émotion cet épisode particulier de sa participation dans ce programme.
Depuis le premier jour de sa participation, Paul El Kharrat a déjà su conquérir le cœur des fidèles téléspectateurs des 12 Coups de midi grâce à sa richesse en culture générale et surtout sa capacité exceptionnelle à mémoriser autant d’informations. Au bout de son parcours, le jeune homme a amassé une conséquente somme de 691 522 euros.
Dans son célèbre récit autobiographique, Ma 153e victoire, sorti le 2 septembre 2020, Paul retrace son incroyable parcours dans les 12 Coups de midi tout en laissant quelques détails sur sa maladie, ses pensées sombres et surtout son état parallèle où il peut être à la fois le docteur Jekyll et de M. Hyde.
« Il suffit d’une bêtise, d’une erreur, d’une insuffisance, d’une connerie pour que mon état psychique change, bascule», confessait-il dans son livre avant de préciser : « Qu’il passe d’un état de joie intense, de surexcitation à un état plus austère, plus sombre, plus dépressif, plus violent »
« J’ai eu l’idée assez furtive d’abandonner le jeu, tout laisser tomber… »
Mais avant d’arrivée à son 152ème succès, Paul, lors d’une entrevue accordée à la rédaction de Purepeople.com avait confié qu’il y avait un moment où il a déjà songé à quitter le jeu à cause de l’animateur.
« En fait il y avait une mouche qui virevoltait au-dessus de la tête d’un candidat, ce qui le perturbait et Jean-Luc Reichmann l’a claquée sans ménagement et il y a eu une réaction d’hystérie dans le public », racontait-il.
« Moi qui défends les animaux, je n’ai pas apprécié cette atmosphère de corrida où on se délecte du décès d’un être vivant », poursuivait-il, avant d’ajouter : « J’ai eu l’idée assez furtive d’abandonner le jeu, tout laisser tomber m’a traversé l’esprit. Je me suis dit que je n’étais pas là pour être au milieu d’une mascarade comme celle-ci. On n’était pas là pour tuer des bêtes. Je me suis donc dit que ça n’allait pas le faire ».
Mais au bout de compte, concluait-il, « ils ont réussi à me faire revenir à un état plus posé, plus raisonnable et à me convaincre ne pas abandonner pour ‘si peu’« .